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Le Confrère de la Matinée N° 942 du 29/1/2014

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Football béninois: Que dit-on de la fameuse réconciliation des acteurs ?
Publié le mercredi 5 novembre 2014   |  Le Confrère de la Matinée


Fédération
© Autre presse par DR
Fédération Béninoise de Football


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Depuis la fin du mandat de Anjorin Moucharafou à la tête de la fédération béninoise de football, le football est entré dans la déliquescence. Les acteurs divisés, le Bénin aligne contre-performances. Plus de championnat professionnel et même le régulier est empreint de graves difficultés. Et la solution trouvée pour relancer la discipline est la réconciliation de tous les acteurs. Mais depuis que cette idée est agitée dans le public et que des tentatives ont été amorcées, rien ne semble véritablement bouger.

La crise que traverse le football national est profonde, très critique même. Après le départ massif de certaines figures emblématiques de l’arène, tout semble s’arrêter. Plus rien ne va. Engagé dans des compétitions statutaires, le Bénin ne disposant plus d’équipe compétitive, ne fait qu’aligner des défaites. Le football de toutes les catégories est grippé. Des cadets aux seniors, en passant par les juniors, les valeurs ont disparu en même temps que le pays est éliminé dès les premières heures de ses explications. Pire, c’est à une suspension de deux ans qu’on assiste dans le rang des compétitions de catégories. Les acteurs déjà minés par une crise insidieuse, ne peuvent converger leurs énergies pour sauver ce qui peut encore l’être. C’est le règne de l’incommunicabilité et de l’inconséquence. Tant les positions sont tranchées et les humeurs inconsolables.

Cependant, le ministère de tutelle en complicité avec certains acteurs malins, continue de croire que quelque chose peut encore être sauvée malgré la désertion des forces intelligentes.
Des centaines de millions de nos francs sont engagés sans succès. Des appels à la réconciliation sont lancés çà et là, de partout, pour que toutes les forces se retrouvent dans un creuset, pour essayer d’unir leurs idées, leurs forces encore une fois. Pendant que l’on y est, des esprits malins jouent avec le destin du pays, et l’avenir de toute une jeunesse s’en trouve ainsi sacrifié. Les millions de francs engloutis restent improductifs et sans résultats probants. Et les malins s’en moquent, éperdument.

Des esquisses de démarche des uns vers les autres, qui manquent de sincérité ajournent à notre désolation totale, l’heureuse circonstance de convergence des forces, de synergie… La plaie de rapprochement qui peine à se cicatriser en rajoute à la souffrance collective. Pas d’ouverture d’esprit, d’acceptation de l’autre, d’oubli de soi, etc.

Pendant ce temps, le football béninois se meurt et se consume à petits feux de la guéguerre. Les dirigeants, les responsables à divers niveaux de décision de même que les autorités en charge de la discipline devront en ce moment précis de notre histoire où les tournois de proximité prennent le relais et où le pays semble perdre de boussole, s’arrêter un tant, se remettre en cause et dans un élan patriotique et d’oubli de sa personne, accepter d’aller franchement à cette réconciliation quasi incontournable attendue de tout le peuple.

Roméo KOKOU

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