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Après plusieurs contestations et reports : le nouveau maire de Kandi élu sous haute surveillance militaire
Publié le mercredi 5 novembre 2014   |  L`événement Précis




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Le nouveau maire de Kandi est enfin connu. Démolé Moko Alidou a été élu par ses pairs hier mardi 04 novembre. L’élection a été conduite par Saré Djori, chargé de mission du préfet des départements du Borgou et de l’Alibori sous haute surveillance militaire.

La cour de la mairie ainsi que les abords étaient militarisés pour l’élection du nouveau maire, le cinquième de la commune de l’ère de la décentralisation. L’accès a été interdit à tout le monde, même aux fonctionnaires de l’administration. Seuls les conseillers étaient autorisés à accéder à l’hôtel de ville. Et sur les dix-neuf élus, seuls douze ont répondu à l’invitation de l’autorité préfectorale. Ces douze sont considérés par leurs collègues comme les opposants à Yayi Boni. Les sept autres (dits de la mouvance) ont simplement manqué au rendez-vous. La foule venue assister au vote s’est vu interdit l’accès. La présence militaire a d’ailleurs permis de dissuader une frange de la population venue empêcher ladite élection. Au terme de près de trois heures de tractations, le vote a eu lieu et donnéDémolé MokoAlidou nouveau maire de Kandi pour les quelques semaines qui restent. Dans sa
déclaration à la population, le maire élu a remercié tous les conseillers, la population et surtout de chef de l’Etat pour leur soutien qui a permis de sortir de la crise. « Une fois les élections terminées, il n’y a plus d’opposition ni de mouvance ; il n’y a que Kandi », a-t-il déclaré.
Un revers pour les FCBE ?
La tenue de l’élection de ce mardi constitue-t-elle un revers pour la famille politique du chef de l’Etat? On pourrait le dire. Les intentions du camp de la mouvance seraient, en effet, de boycotter le vote. Les sept élus qui, depuis le début de la crise, se sont retrouvés soudés, ont d’ailleurs brillé par leur absence à l’élection. Et une frange de la population s’était mobilisée pour empêcher le vote. Raison avancée : le conseiller annoncé pour être élu maire ne serait par digne de confiance car ayant trahi à plusieurs reprises. Les manifestants auraient souhaité que le premier adjoint continue d’assumer l’intérim pour les quelques jours qui restent. Mais mal leur en a pris, car, malgré les tapages, le vote a eu lieu. Et même si BouraïmaZakary que décriaient les militants FCBE n’a pas été élu, c’est encore un homme de la coalition dure des douze qui est porté à la tête de la mairie.

Démolé MokoAlidou, même s’il a été élu sur la liste FCBE (il est suppléant de Patrick Yerima), a rejoint le groupe des « opposants » avec qui il a formé le bloc dur. La famille FCBE devra donc revoir sa stratégie pour faire face aux prochains rendez-vous électoraux.

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