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Le Matinal N° 4471 du 7/11/2014

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Départ précipité du pouvoir de Blaise Compaoré : les jeunes du Mono-Couffo préviennent Yayi
Publié le samedi 8 novembre 2014   |  Le Matinal


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© APA par Saliou Amah
Visite d`amitié et de travail du président Yayi Boni à Abidjan
Mardi 11 Mars 2014. Abidjan. Dans le cadre de la visite d`amitié et de travail, qu`il effectue en Côte d`Ivoire, le président béninois Yayi Boni a été reçu en audience par son homologue ivoirien Alassane Ouattara. Ph : Yayi Boni


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La chute du pouvoir du pouvoir du président Blaise Compaoré a été saluée par les mouvements politiques et associations de jeunes du Mono-Couffo. Ils ont suivi et approuvé la gigantesque marche des jeunes qui l’ont renversé du pouvoir. Tirant leçon de cette situation qui s’est produite mercredi 30 octobre 2014 au Burkina-Faso, ils ont unanimement mis en garde le président Yayi Boni contre tout stratagème pour briguer un 3ème mandat.


« Il faut que le président Yayi boni prenne garde. Il faut qu’il sache raison gardée. Le Bénin n’est comme pas le Togo où les acteurs politiques font à leur volonté. Même s’il a été à l’école de Gnassingbé Eyadéma, il faut qu’il sache que le Bénin n’est pas comme le Togo. Il faut qu’il tire leçon de ce qui est arrivé à son homologue de Burkina-Faso », a déclaré Sébastien, un cadre de l’administration publique et membre d’une association des jeunes de la commune de Lokossa, à la suite de l’insurrection des jeunes burkinabé qui a fait partir leur président, Blaise Compaoré. Mais cette déclaration n’est pas restée sans écho. Elle a été soutenue par celles de plusieurs autres jeunes de la localité qui ont mis en garde le président de la République contre toute tentative de s’éterniser au pouvoir. Pour le président du Front « sauvons la démocratie », Sodji Coffi, le chef de l’Etat continue de mettre à mal la démocratie du pays. Il soutient qu’il multiplie au quotidien des actions pour violer les libertés publiques. « Aucun pouvoir, fut-il très puissant ne résiste à l’insurrection. Il faut que Yayi Boni sache que l’insurrection est une réalité. Il ne faut pas qu’il nous prenne pour des moutons de panurge. Nous sommes prêts à faire colle les Burkinabé », a-t-il précisé. Faisant un parallélisme entre les stratégies qu’a développées le président burkinabé pour s’éterniser au pouvoir et celle du président Yayi, il a affirmé qu’il n’y a pas une grande différence. Comme lui, les autres jeunes des associations de développement des localités du Mono ont estimé que Yayi Boni continue de multiplier malgré le refus du peuple, des actions pour s’éterniser au pouvoir ». Il a lancé en 2012 son projet de révision de la constitution en vue de briguer un autre mandat. Comme cela n’a pas marché, il a changé de stratégie. Il a prolongé le mandat des maires juste pour se constituer un fond de guerre. Ensuite, il invente une histoire pour faire dormir les populations. Il va à Boko pour dire que les élections sont chères. Il pensait qu’en disant cela les populations allaient se taire et le laisser faire », a fait remarquer un jeune militant du Parti social démocrate. Mais, ce qui a le plus surpris les jeunes, c’est la réaction de Bienvenu, un jeune militant des Forces du Mono-Couffo qui estime que son leader politique Yayi Boni en fait de trop. Il pense que les populations ne doivent plus lui laisser le temps.
Mono-Couffo menace de descendre dans la rue après le 06 avril

Les différents actes de violations des libertés publiques que pose le président Yayi Boni ne sont pas du goût des populations du Mono-Couffo. Ils menacent de descendre dans la rue s’il persiste dans cette volonté de rester au pouvoir. « Si le 06 avril, il ne descend pas du pouvoir, ce sera l’insurrection ». Dames Martine et Nadège, toutes deux membres des organisations féminines de développement du Mono-Couffo, ont déclaré que leurs organisations vont descendre « nues » dans les rues si la situation sociopolitique s’empirait. Trop, c’est trop. On est fatigué de ses « je vous aime ». « Je vous adore ». « Vous êtes trop belles ». Il a dit tout cela et nous, on n’a rien en retour. Nous sommes prêtes à le maudire s’il persiste dans sa volonté de rester au pouvoir », ont-elles martelé.

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