Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Le Matinal N° 4471 du 7/11/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Économie

Programme de vérification des importations:Un crime économique en perspective
Publié le lundi 10 novembre 2014   |  Le Matinal


Yayi
© Présidence du Burkina par DR
Yayi Boni au 20è anniversaire de l`Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)
Dimanche 19 octobre 2014.Commémoration du 20 ème anniversaire de l`Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) : Le 20è anniversaire de l’UEMOA va être placé sous le sceau de la consolidation des acquis », affirme Yayi Boni


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

En attribuant les prestations du Pvi à de nouveaux opérateurs sans attendre le verdict final de la Ccja, Yayi Boni aura délibérément choisi de violer la Constitution et de causer un préjudice financier, de plus d’une centaine de milliards de FCfa, à son pays au cas où la Cour Commune de justice et d’arbitrage confirmerait la sentence du 14 mai 2014 qui était favorable à Benin Control.


A la lumière de la conférence de presse donnée par Maîtres Charles Badou et Elie Vlavonou, tous deux avocats de la société Benin Control, le vendredi 7 novembre 2014 à Cotonou au sujet du Pvi, se taire sur la forfaiture en cours au Palais de la Marina, serait constitutif de complicité de crime économique.
L’on se souvient en effet que le 14 mai dernier, la chambre arbitrale de la Cour Commune de justice et d’arbitrage de l’Ohada (Ccja) avait rendu, dans le conflit opposant l’Etat du Bénin à la société Benin control, une sentence enjoignant à l’Etat du Bénin de rétablir la société Benin control dans l’exécution du contrat de Pvi ou à défaut, de payer à celle-ci la somme de 129 milliards de FCfa à titre de dommages et intérêts.
Après la publication de cette sentence de rappel à l’ordre, le peuple béninois et l’opinion internationale ont suivi avec stupéfaction les ridicules et dégradantes tentatives de reniement de la Justice opérées par nos plus hautes autorités. Fort heureusement, le gouvernement a fini par admettre que l’Etat du Bénin ne peut se déclarer hors-la-loi et s’est résolu à solliciter l’annulation de ladite sentence en guise d’appel, comme la loi l’y autorise.
Plus récemment, lors de l’audience du 30 octobre dernier, convoquée par la Ccja pour vider le recours fait par l’Etat du Bénin, les avocats de ce dernier ont sollicité et obtenu de la Cour, le report de la clôture des débats en vue de procéder à un complément de mémoire.
La décision définitive de la Ccja n’est donc plus qu’une question de semaines. Pourquoi donc le Pdt Yayi Boni se dépêche-t-il pour signer le contrat de Pvi avec d’autres opérateurs sans attendre le verdict final de la Ccja ?
Pourquoi le Conseil des ministres réuni en séance extraordinaire le jeudi 23 octobre dernier, sous la présidence effective du Dr Yayi Boni a-t-il décidé de conclure l’attribution du Pvi à de nouveaux opérateurs sans attendre la suite du recours fait par le gouvernement lui-même devant la Ccja ?
Or, que se passera t-il s’il advenait que la Cour commune confirme la sentence arbitrale, enjoignant ainsi définitivement à l’Etat du Bénin de rétablir Bénin Control dans l’exécution du contrat de Pvi et qu’à défaut de le faire, l’Etat du Bénin verse à la société Benin Control la somme de 129 milliards de FCfa à titre de dommages et intérêts ?
Ayant ainsi planifié de ne pas respecter la décision de justice au cas où elle ne lui serait pas favorable, Yayi Boni aura donc délibérément choisi, dans le seul but de se venger de son principal ennemi anti-révisionniste et de satisfaire ses propres besoins de nouveaux partenaires, plus soumis et plus serviables, de faire naître au profit de Benin control, une créance certaine, exigible et éternelle de 129 milliards au préjudice de l’Etat du Bénin et du peuple béninois tout entier.
Comment comprendre que le président de la République, au mépris de la responsabilité constitutionnelle et morale que lui confère sa charge, décide aussi sereinement et par anticipation de ne pas respecter une décision de justice si celle-ci ne lui est pas favorable et de causer à son peuple, en toute conscience, un préjudice financier de cette envergure ?
Il s’agira tout simplement d’un acte de parjure, d’un crime économique qui ne saura rester impuni !!!

Sacca Focco

 Commentaires