Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Matinal N° 4122 du 13/6/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles



Comment

Politique

Face aux maux qui minent le Bénin et de l’Afrique: Les pistes de sortie de crise de Emmanuel Golou
Publié le jeudi 13 juin 2013   |  Le Matinal


Conférence
© aCotonou.com par DR
Conférence Publique du Président du PSD
Mercredi 12 Juin 2013, Cotonou, Palais des Congrès : Emmanuel Golou effectue sa première sortie politique en tant que Président du Comité Afrique de l’Internationale Socialiste



Voir tout l'album photo
 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Président du Comité Afrique de l’Internationale socialiste, Emmanuel Golou a animé, hier mercredi 12 juin 2013 au Palais des congrès à Cotonou, une conférence publique. Présentant le diagnostic des maux qui entravent le développement de l’Afrique, il a proposé des solutions de sortie de crise. Y étaient invités les ténors de l’Union fait la Nation, le Professeur Albert Tévoédjrè, le Haut commissaire à la gouvernance concertée, Moïse Mensah, plusieurs anciens ministres et leaders socialistes africains.


« L’Internationale socialiste et les défis de l’Afrique ». C’est le thème de la conférence publique animée par le Président du Comité Afrique de l’Internationale socialiste, Emmanuel Golou. D’entrée, il a présenté un tableau sombre du continent noir. D’après son exposé, l’Afrique rassemble 12% de la population mondiale, participe pour 2% au commerce mondial et attire 2 à 3% des investissements directs avec une agriculture extensive, un processus industriel embryonnaire. « Au lourd héritage colonial, se sont ajoutées des politiques économiques qui n’ont pas répondu en priorité aux besoins de la population mais au diktat néocolonial… », a déclaré le chef de file socialiste du Bénin. De ce fait, le conférencier a souligné que l’Afrique a d’énormes défis à relever. Pour lui, les Africains doivent se battre résolument contre la pauvreté. En effet, il soutient qu’il faut mener des politiques qui assurent la croissance, soutiennent l’investissement et créent des emplois. Pour y arriver, il a indiqué qu’il faut la création d’un bon climat des affaires et la mise en place d’infrastructures appropriées pour attirer les investissements. Emmanuel Golou propose également l’accélération du processus d’intégration régionale. « L’intégration régionale ou sous-régionale n’est pas un effet de mode. C’est une nécessité si l’Afrique veut compter au milieu de ce siècle. Souvent quand on parle d’intégration, beaucoup y voient seulement l’aspect économique… », a-t-il déclaré. Pour faire face aux défis du développement de l’Afrique, le Président du Comité Afrique de l’Internationale socialiste a également mis un accent particulier sur le règlement de la question sécuritaire. Pour lui, le terrorisme ne connaissant pas de frontière, une coopération internationale est nécessaire pour coordonner les actions visant à assurer la sécurité pour tous. Aussi, n’a-t-il pas exclu la lutte pour l’enracinement de la démocratie en Afrique. « Le premier combat de l’Internationale socialiste est celui de la liberté, de la démocratie ; c’est à la fois un objectif en lui-même, une condition du développement et une garantie pour la paix. Les partis membres de notre organisation sont à l’avant-garde de ce combat et continuent à œuvrer, afin d’offrir de nouvelles opportunités… », a fait savoir Emmanuel Golou. Le leader socialiste demande l’arrêt de la marginalisation de l’Afrique.

Solutions

Pour permettre à l’Afrique de relever autant de défis, Emmanuel Golou a proposé trois solutions. En premier point, il suggère que les forces politiques et sociales soient mises au service du développement. « Notre souhait est que nos partis s’inscrivent dans la durée et cela n’est possible que s’ils sont fondés sur des bases idéologiques claires et mènent des combats conformes aux aspirations des peuples africains… », a-t-il souligné. Le président du Psd souligne ensuite que l’heure de l’action a sonné pour les Africains. « Pour transformer l’Afrique, nous aurons certes besoin et encore de réflexions, mais l’Internationale socialiste doit pousser ses membres à l’action transformatrice… », a-t-il déclaré. En dernier point, il a proposé une rupture pour décoller. « Les rencontres, sommets des Chefs d’Etat, interminables et laborieuses réunions ministérielles, règlements er autres résolutions de nos institutions communautaires ne feront que braser du vent sans jamais faire pousser le moindre grain de riz… », a-t-il expliqué. Ce faisant, il a lancé un appel aux Africains : « On peut toujours oser. Il faut oser. C’est le moment… ».

Jules Yaovi Maoussi

 Commentaires