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Notre Voix N° 636 du 13/11/2014

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Cabale contre la campagne cotonnière : les producteurs mettent fin à l’intoxication, à la désinformation et à la manipulation
Publié le jeudi 13 novembre 2014   |  Notre Voix




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Etienne AVONON

Le bureau de la fédération nationale des producteurs de coton du Bénin siffle la fin de la récréation. Il vient de mettre en un terme à la campagne de d’intoxication, de désinformation et de manipulation de l’opinion publique nationale et internationale au sujet de la campagne cotonnière 2014-2015. Face aux allégations mensongères distillées ça et là par les détracteurs de la filière coton, Sabi Goni Naga Yô et son équipe sont montés hier au créneau pour apporter des clarifications convaincantes et rassurantes. A les en croire, l'objectif fixé pour cette campagne est atteint. Les superficies sont emblavées. Les semences sont servies à temps. Les intrants sont de bonne qualité. Le suivi et l'encadrement se passent bien. Lire l’entretien exclusif du président de ladite fédération.


De plus en plus, dans certains milieux, on évoque un échec pour la campagne cotonnière en cours. Une perte de 175 mille tonnes est annoncée. Que répondez-vous à ces allégations ?

Je crois que ce sont les démarcheurs de la division qui sont encore de retour. Moi, je ne sais pas de quelle perte s'agit-il. Le coton, nous l'avions cultivé et nous n'avions même pas encore commencé la commercialisation. Je ne sais alors pas par quel calcul, ils trouvent qu'il y aura 175 mille tonnes de perte en vue. Ils sont quoi ? Nous ici en tant que premiers acteurs et producteurs de coton, nous disons faux et faux par rapport à toutes ces déclarations. Ce n'est pas vrai. Même si tu es contre l'hyène, ne lui reproche pas d'avoir pris ton rouleau de fil. Pour en faire quoi ? Je crois que c'est très faux. Ce sont des allégations purement mensongères.

Vos détracteurs justifient l'échec de cette campagne par la mauvaise qualité des semences qui vous sont servies. Monsieur le Président, les semences utilisées sont-elles de bonne ou mauvaise qualité?

Nous avions reçu des semences de très bonne qualité. Et le résultat est là. Si ce n'est pas de bonne qualité, nous n'allons pas semer pour que cela pousse. Nous avions de très beaux plants et de cotonnier. Nous avions moins d'attaques parasitaires. Pourquoi dire alors le contraire ? Et nous aurions été les premiers en son temps à le dénoncer. Je trouve que ces déclarations sont intentionnellement énoncées pour nuire à la République. Et il nous revient, nous producteurs de coton, d'être vigilants. Le coton ne se cultive pas dans la mer, ni dans les bureaux. C'est sur le sol et le constat est là. Descendez sur le terrain. Regardez et venez rendre compte à la Nation.

On parle aussi des intrants agricoles. Quelles sont les qualités d'intrants qui vous sont servis?

Tout le monde sait que dans la culture du coton, ce que nous crayons le plus est l'attaque parasitaire. On sait qu'avec l'hélico verpa, il faut des intrants de bonne qualité pour lutter contre. Si les intrants n'étaient pas de bonne qualité, nous aurions déjà dénoncé des attaques parasitaires par endroits. Mais aucune attaque n'est signalée depuis. Les capsules s'ouvrent déjà, le coton est déjà sur les champs et la récolte commence déjà. Les intrants que nous avons reçus cette année sont de très bonne qualité. Celui qui dit le contraire, confondez-le. Descendons sur le terrain et faisons le tour du pays pour voir si c'est vrai ou faux. Les intrants sont de qualité.

Nous sommes à la veille du lancement de la campagne de commercialisation du coton. Les fruits ont-ils tenu la promesse des fleurs?

L'objectif fixé pour cette campagne est atteint. Les superficies sont emblavées. Les semences sont servies à temps. Les intrants sont de bonne qualité. Le suivi et l'encadrement se passent bien. Je crois qu'il y a des itinéraires techniques à suivre et dans tous les champs de coton, ces itinéraires ont été suivis. Si par endroits, les prévisions ne sont pas atteintes, c'est simplement que les itinéraires ne sont pas suivis. Et cela n'altère en rien les prévisions d'environs 400 milles tonnes espérées. Je ne trouve pas où est la perte annoncée de plusieurs milliards? Par exemple, ils disent qu'ils vont payer le coton à 265 Fcfa. Ils croient nous tromper. Mais niet. Car dans ce pays en dehors de Nicéphore Soglo en son temps qui nous achetait le coton à 225 Fcfa, qui en est arrivé à 265 F si ce n'est pas Yayi? Nous ne croyons pas en eux.

Votre mot de la fin

Les producteurs du coton du Bénin n'ont pas la mémoire courte pour oublier très facilement ce que le Président de la République, le Chef de l'Etat Boni Yayi a fait pour nous depuis son arrivée au pouvoir. Les résultats sont là. Avec les deux campagnes transitoires, nous sommes parvenus à rendre la production ascendante de 174 milles tonnes à 240 milles tonnes et à 307 milles tonnes pour la campagne précédente. Et il faut préciser que 18 milliards de Fcfa issus des fonds de cette campagne ont permis de financer la diversification agricole à travers des intrants spécifiques pour le riz, le maïs et bien d'autres spéculations agricoles. Dans le même temps, on espère une production de 359 voire 400 mille tonnes pour cette campagne. Donc qu'on cesse de nous distraire.



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