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La Presse du Jour N° 2259 du 13/11/2014

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Supposé retrait du projet de loi portant révision de la Constitution : Nago met à nu un autre complot de Yayi contre la démocratie béninoise
Publié le vendredi 14 novembre 2014   |  La Presse du Jour


Visite
© APA par El Hadj Assane
Visite du président de l`assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago au Sénégal
Vendredi 22 Fevrier 2014. Dakar. Le président de l’Assemblée nationale du Bénin, Mathurin Coffi Nago, arrivé à Dakar, pour une visite de travail de cinq jours, a rencontré son homologue du Sénégal, Moustapha Niasse pour une séance de travail. Photo: Le président de l’Assemblée nationale du Bénin, Mathurin Coffi Nago


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Le Président de l’Assemblée Nationale poursuit sa repentance. Mardi 11 novembre dernier au Palais des gouverneurs, il a une fois encore mis les pieds dans les plats. Sans état d’âme, il a mis à nu un autre complot du chef de l’Etat contre la démocratie béninoise. Naturellement, cela n’a pas plu aux députés Nouhoum Bida et André Okounlola.
Il ne veut plus rien avoir sur sa conscience. Sa seule préoccupation est de finir son mandat à la tête du Parlement béninois sans ne plus se compromettre. Se prononçant sur le supposé retrait par le chef de l’Etat du projet de loi relatif à la révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990, le Président Mathurin Coffi Nago a pris de court ses alliés des Forces cauris pour un Bénin émergent qui pensaient qu’il allait couvrir la supercherie du Président Boni Yayi. Peine perdue. Nago a écouté son tribunal intérieur. Ainsi, répondant à la question d’un député qui a abordé le sujet, le Président Mathurin Coffi Nago a déclaré qu’aucune procédure n’a été engagée à l’endroit du Parlement pour le retrait du projet de loi portant révision de la Constitution béninoise. Revenu à la charge et pour être plus ironique sur les propos de l’honorable Bida qui a osé l’attaquer, le Président de l’Assemblée Nationale a ajouté ceci : « Dire qu’aucune procédure n’a été engagée à l’endroit du parlement pour le retrait du projet de loi portant révision de la constitution béninoise ne veut pas dire qu’on a pissé sur le fétiche ».
La thèse du complot se confirme
Cette déclaration, combinée aux diverses réactions de certains députés Fcbe apportent la preuve de ce qu’un complot était vraiment ourdi contre la démocratie béninoise comme l’avait dénoncé le Président Nago à Bopa courant septembre 2014. « Ce n’est pas parce que nous sommes dans la mouvance que nous ne devrons plus tirer sur la sonnette d’alarme. Nous avons l’obligation de réclamer la bonne gouvernance. Nous devons travailler dans la sincérité, dans le bien, dans la légalité et dans la vérité.
Nous devons éviter la frustration qui est une bombe à retardement, en planifiant un développement équitable et équilibré sur toute l’étendue du territoire national. Parce que je pourrais être un obstacle à un plan qui se tramerait savamment, on a décidé de s’occuper de moi, et on s’en occupe très bien.
C’est difficile à comprendre. C’est décevant. C’est impensable de croire en une telle méchanceté », avait laissé entendre le Président de l’Assemblée Nationale au cours de cette rencontre. Il s’en est suivi un lynchage médiatique contre lui et sa mise à l’écart systématique des conclaves des Fcbe. Toutes ces mesures n’ont nullement ébranlé le Professeur Mathurin Nago qui, lors de l’ouverture officielle de la 2è session ordinaire de l’Assemblée Nationale pour le compte de l’année 2014 a encore enfoncé le clou. La thèse du complot que prépare Yayi contre la démocratie béninoise a été une fois encore soutenue. Et cela se confirme aujourd’hui avec cette fausse rumeur colportée par des « Yayistes » au sujet du retrait de la loi portant révision de la Constitution.
Le contexte de la supercherie
Le contexte dans lequel la supercherie de Yayi est intervenue est bien précis. Au lendemain des événements survenus le 30 octobre 2014 au Burkina Faso, le bruit a couru que le chef de l’Etat béninois a demandé qu’on retire de l’Assemblée Nationale le projet de loi relatif à la révision de la Constitution du 11 décembre 1990. L’information a été d’ailleurs abondamment relayée par certains organes de presse proches du Palais de la Marina. Ceci, dans le vil dessein d’endormir le peuple béninois qui le 29 octobre 2014 avait marché à travers la ville de Cotonou pour exiger l’organisation des élections municipales, communales et locales. Mais hélas ! Ce coup fourré a échoué. Et avec les déclarations du Président de l’Assemblée Nationale, le peuple opprimé sait désormais à quoi s’en tenir.

Affissou Anonrin

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