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Le Confrère de la Matinée N° 942 du 29/1/2014

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Selon des spécialistes, l’Afrique sera le marché de demain: Mais de quel marché s’agit-il ?
Publié le lundi 17 novembre 2014   |  Le Confrère de la Matinée




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Sur la base des signaux que dégagent les indicateurs de performance économique et indices de développement, des spécialistes de la prévision et des statistiques, voient en l’Afrique le marché de demain. Mais de quel marché s’agit-il ?
Depuis bientôt une décennie, quelques rares spécialistes de l’appréciation des systèmes de développement économique ont pronostiqué que l’Afrique sera le marché de demain. Cette anticipation avait en son temps fait sourire les plus afro-sceptiques pour qui, le continent noir n’a aucune chance de se frayer le moindre chemin de développement. Si il y a quelques décennies, rien ou presque n’augurait d’un quelconque réveil de l’Afrique, l’on ne saurait s’appuyer sur le cliché classique dont le continent est peint pour conclure que son développement est forclos.
L’Afrique n’a pas encore raté le train du développement et la mondialisation est l’une des rares chances qu’elle peut saisir si ses dirigeants prennent réellement conscience qu’il s’agit d’un enjeu de taille qu’il faut relever. Toutefois le chemin à emprunter pour y arriver est long et parsemé d’embûches.
Pour la bonne marche vers le développement de fait de l’Afrique, les atouts physiques ne manquent pas, ils sont tapis sur le sol et dans le sous-sol. Ce qui fait défaut, ce sont les moyens financiers pour mettre en place les unités de transformation, la technologie y relative ainsi que les personnes ressources probes capables de gestion transparente et pouvant tenir tête aux politiciens les impliquant dans des appels de fonds sans trace pour diverses raisons.
L’Afrique industrielle n’est pas une chimère ! Il faut y croire et savoir aussi orienter les secteurs porteurs au lieu de faire du copier-coller. En l’état actuel des choses, les micro-égoïsmes nationalistes doivent pouvoir disparaître au profit d’une politique industrielle sous-régionale ne lésant aucun pays membre. En termes clairs, la question du développement et de l’indépendance du continent à économie extravertie pour l’essentiel dépend des options stratégiques dont les dirigeants feront l’option. C’est connu, ensemble, on est plus fort ! La réflexion devrait s’orienter dans ce sens si l’Afrique veut être le marché de demain. Mais de quel marché s’agit-il ? Celui fournisseur de matières premières et consommateur des produits manufacturés de toutes catégories ? La réflexion continue dans les prochaines parutions.


Kolawolé Maxime SANNY

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