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Le Matinal N° 4123 du 14/6/2013

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Jacques Ayadji sur la résiliation prochaine du contrat de l’entreprise Rcc : « Le Bénin risque de payer des milliards de dommages et intérêts »
Publié le lundi 17 juin 2013   |  Le Matinal




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Le Secrétaire général adjoint du Syndicat national des travailleurs de l’administration des transports et des travaux publics (Syntra-Ttp), Jacques Ayadji a montré qu’il y a de grands risques que le Trésor public paie « des milliards de dommages et intérêts » à Rcc si le Bénin résilie le contrat qui le lie à cette entreprise. C’était samedi 15 juin 2013 sur l’émission « Point focal » d’Océan Fm.

L’Etat béninois envisage de mettre fin au contrat qui le lie à l’entreprise Rcc chargée de construire la voie Parakou-Berouboué. Une décision qui coûtera cher à l’Etat béninois si elle est mise en œuvre selon le Syntra-Ttp. « Des informations persistantes font état de ce que le ministre de l’Economie et des finances, Jonas Gbian aurait élaboré une communication pour proposer au gouvernement la résiliation de ce marché-là. Nous ne pensons pas que toutes les réflexions ont été faites avant. Le Bénin risque bien de payer des milliards de dommages intérêts », a martelé Jacques Ayadji, le Secrétaire général adjoint du Syntra-Ttp. Et de poursuivre : « On a confié une voie longue d’un peu plus de 140 km à l’entreprise Rcc. Mais elle a exécuté 120 km à peu près. Il y a eu de déformations sur 20 km. L’entreprise dit qu’elle n’est pas responsable de ces déformations et que ce sont les prescriptions du marché qui ont conduit à cela ». Pour Jacques Ayadji, les autorités béninoises veulent faire un mauvais choix en projetant de « demander à l’entreprise d’enlever tout ce qu’elle a déjà fait ». « Ce n’est pas la méthode appropriée que nos autorités sont en train d’adopter. Il vaut mieux s’en tenir à ce qui est dégradé. Mieux, nous avons la période de garantie. Parce que quels que soient les moyens de surveillance et de contrôle qu’on va mettre en place, on n’est pas sûr de tout voir, c’est pourquoi on laisse une période après la mise en circulation de la route pour que les vices cachés puissent se révéler au grand jour pour qu’on demande à l’entreprise de réparer avant la réception définitive », a expliqué l’invité. Par sa voix, le Syntra-Ttp a conseillé au gouvernement de ne pas réaliser « une résiliation hasardeuse qui constitue une entreprise suicidaire ». « Je suis sûr que ceux qui veulent prendre cette décision ont des problèmes d’affirmation de choix… Mais nous promettons d’envoyer au Chef de l’Etat un rapport parallèle. Car nous ne devons pas jouer le jeu des entreprises étrangères », a confié Jacques Ayadji.

AS

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