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Pré-campagne électorale sans élections, quand les partis politiques se trompent de combat
Publié le mardi 18 novembre 2014   |  ORTB.Info


Les
© Autre presse par DR
Les militants Udbn s’indignent et exigent un débat contradictoire face aux allégations des amis de PIK


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C’est la veillée d’armes dans les états-majors politiques du Bénin. On affûte les armes pour les prochains combats électoraux. Opposition et mouvance se livrent depuis peu à une pré-campagne électorale pour obtenir de bons résultats lors des consultations à venir. Union fait la Nation, UPD-GAMESU, FCBE sont quelques formations politiques qui se sont illustrées ces dernières semaines sur le terrain, expliquant souvent à leurs militants le contenu du nouveau code électoral.

Si cette campagne précoce se comprend par son caractère de répétition générale avant les hostilités, cet activisme semble pourtant bien mal orienté dans le contexte actuel. Jusqu’à ce jour, aucune date pour les élections, même indicative, n’est connue. Malgré cela, les politiciens se ruent déjà vers les populations pour consolider leurs fiefs électoraux. Leurs préoccupations se résument, pourrait-on croire, à s’assurer les voix des électeurs.

Alors que le processus électoral demeure toujours dans l’impasse, la question majeure ne devait-elle pas être d’oeuvrer pour la tenue effective des scrutins ? Les élections locales et communales reportées sine die depuis 2013 restent et demeurent dans l’incertitude. Ce retard fait peser le risque d’un report sur les législatives normalement prévues pour mars 2015. Or les tergiversations continuent autour de la correction de la LEPI qui devait permettre de débloquer la situation.

La marche du 29 octobre 2014 a certainement réussi à convaincre le gouvernement, après de longs atermoiements, de débloquer les fonds complémentaires pour l’établissement de la liste électorale. Cependant, le COS-LEPI, après ses propres brouilles internes, ne semble guère avancer dans son programme, mettant de sérieux doutes sur son propre calendrier. D’ailleurs, son Président a déjà laissé le doute s’installer autour de la date du 17 décembre 2014 pour livrer une version, provisoire encore, du fichier électoral.

Aujourd’hui, il ne serait pas mal indiqué de réclamer une date ne serait-ce qu’indicative pour l’organisation des élections. Une occasion pour le faire serait la rencontre annoncée par le gouvernement entre le Chef de l’Etat et la classe politique. Si le Chef de l’Etat tarde à convier les partis politiques à la concertation, les états-majors des partis politiques feraient mieux de l’inviter à le faire. Les partis politiques ne devaient-ils pas suivre le dossier LEPI jusqu’à son aboutissement ? Mais visiblement ils sont plus pressés de gagner des élections que de les voir se tenir.

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