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La Presse du Jour N° 2261 du 17/11/2014

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Face aux critiques contre sa gouvernance : Yayi doit réaliser des audits et les publier
Publié le mardi 18 novembre 2014   |  La Presse du Jour


Yayi
© Présidence du Burkina par DR
Yayi Boni au 20è anniversaire de l`Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)
Dimanche 19 octobre 2014.Commémoration du 20 ème anniversaire de l`Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) : Le 20è anniversaire de l’UEMOA va être placé sous le sceau de la consolidation des acquis », affirme Yayi Boni


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Le Bénin devient de plus en plus une plate-forme de la corruption. Contrairement aux différentes appréciations internationales qui se fondent sur la mise en place d’infrastructures judiciaires et d’organes de contrôle, la corruption ne recule pas au Bénin.

Qui de la mouvance présidentielle de la base jusqu’au sommet de l’Etat peut prouver le recul de la corruption sous le régime actuel ? Est-ce que le gouvernement et son chef peuvent oser engager un audit dans tous les ministères et sociétés d’Etat actuellement ? Peuvent-ils publier les résultats de ces audits pour prouver le recul de la corruption en leur temps ? C’est bien ce défi qui est lancé au Président de la République qui estime avec son gouvernement que les clignotants de la corruption sont passés du rouge au vert. Car, les citoyens et mêmes des structures en charge du contrôle citoyen de l’action publique et de la lutte contre la corruption pensent totalement le contraire. Pour plusieurs Béninois, on ne peut pas être en phase avec les institutions internationales qui jouent dans la complaisance avec la mal gouvernance et la corruption. Certes, la disposition des textes, la mise en place d’organes de contrôle et d’infrastructures judiciaires sont nécessaires pour lutter contre la corruption. Mais ces éléments ne peuvent et ne doivent, en aucun cas, faire passer un score d’un point négatif à un point positif. Il y a là une complaisance voire une complicité. Car, dans le même temps, les pratiques n’ont pas changé et même l’Etat commence par se présenter aux yeux de plusieurs personnes comme un réfractaire dans le respect et la mise en application des décisions de justice. En témoignent les cas Fagbohoun, Adjavon, Talon, Dossou Aworè et consorts ….
Au-delà de cette réalité et pour vraiment crédibiliser le régime actuel, le chef de l’Etat qui est pratiquement à moins de deux ans de la fin de son régime fera œuvre utile en lançant une opération de vérification de la gestion des ressources publiques affectées à toutes les structures de l’Etat. En plus de cela un audit de tous les marchés passés sous son régime permettra de lui donner carte blanche à la fin de son mandat. A défaut, on ne peut en aucun cas et sans preuves tangibles de régression du phénomène, déclarer que la corruption diminue au Bénin. Le sujet est bien concret et plusieurs exemples doivent prouver son évolution. Refuser de le faire, c’est s’exposer dans le futur aux interpellations pour cause de mal gouvernance. Une seule marche ne suffit pas.

Junior Datongninougbo

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