Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Le Matinal N° 4124 du 17/6/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles



Comment

Économie

Le Fmi sur la situation économique nationale : Le Bénin a atteint 5,4% de croissance
Publié le lundi 17 juin 2013   |  Le Matinal




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

5,4%, c’est le taux de croissance économique actuel du Bénin selon le représentant résident du Fonds monétaire international (Fmi). Au sortir d’un échange avec le ministre de l’Economie et des finances, Jonas Gbian vendredi 14 juin 2013, Abdikarim Farah a souligné devant la presse que ce chiffre qui reste la dernière estimation publiée par l’Institut national de la statistique et de l’économie (Insae), est celui avec lequel travaille actuellement le Fmi. Une bonne nouvelle qui met fin aux allégations d’une certaine opinion.

Le Représentant-résident du Fmi, Abdikarim Farah a tenté de "mettre fin" aux polémiques qui enflent depuis quelques jours quant aux chiffres réels de la croissance économique au Bénin. « Dans un rapport intitulé Perspectives économiques régionales nous avons montré que la croissance économique est de 3,8%. Ce chiffre a été arrêté depuis le début de l’année 2013 », a-t-il laissé entendre. Selon lui, ce chiffre correspondait aux performances réalisées au cours du dernier trimestre de l’année 2012. Seulement, depuis le début de 2013, il y a du nouveau. « Nous avons eu un nouveau chiffre publié par l’Insae qui montre que la croissance est désormais de 5,4%. Et c’est le chiffre que nous utilisons maintenant dans nos analyses. Ce sont des statistiques établies en mars 2013 », a-t-il confié. Pour Abdikarim Farah, la croissance notée dans le secteur agricole et les activités au Port autonome de Cotonou pourraient expliquer cette évolution des statistiques. Outre cette question, Abdikarim Farah a affirmé avoir discuté avec le ministre Jonas Gbian des réformes à la douane. A l’en croire, ils ont évoqué les recommandations faites par une mission du Fmi qui était à Cotonou en avril dernier. « Le gouvernement s’est engagé à prendre en compte les recommandations car la réussite des réformes est déterminante pour la croissance économique et la réduction de la pauvreté », a-t-il laissé entendre.
AS

Des efforts reconnus

Bonne nouvelle pour le Bénin. L’économie du pays a atteint un taux de croissance de 5,4%. Ce chiffre n’est pas une propagande gouvernementale. Produit par l’Insae, structure sous tutelle du ministère du Développement, il a été rendu public par le Fmi à travers son représentant résident au Bénin, Abdikarim Farah. Dans ses déclarations, il a souligné que c’est un chiffre qui tient compte des dernières données relevées en mars 2013. Le Fmi vient ainsi de confirmer que le Bénin a fait des progrès grâce notamment aux performances du secteur agricole et des activités portuaires. Cette croissance reste lente, mais tout de même encourageante dans un contexte de récession générale. A l’instar du Bénin, c’est presque toute l’Afrique subsaharienne qui est concernée par cette évolution. C’est ce que révèle un bulletin d’information sur les perspectives économiques mondiales. Le document renseigne sur un taux de croissance de 5,4 % affiché par l’ensemble des pays et près du tiers d’entre eux ont atteint un taux de croissance supérieur à 6%. Les efforts du gouvernement béninois ont été reconnus et salués par les autorités du Fmi. Abdikarim Farah a en effet exprimé à l’endroit du chef de l’Etat toute la reconnaissance de son institution. Il a formulé d’importantes doléances en demandant au ministre de l’Economie et des finances de rester dans la même dynamique, mais en faisant un peu plus d’efforts. Une annonce du Fmi qui intervient à un moment où d’autres voix se font entendre pour qualifier la situation économique nationale de désastreuse. Ce n’est pas le cas, selon le représentant résident du Fmi. Il a pris le contre-pied de ceux qui estiment que l’Economie du Bénin est très mal en point. A partir de ce moment, l’espoir est permis. Il faut que les mauvaises langues se taisent afin que tout le monde puisse participer à l’effort collectif pour améliorer les performances économiques. Face aux nombreux défis à relever, les différentes forces vives de la Nation doivent se donner la main et éviter de véhiculer des informations mensongères.

 Commentaires