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Le Matinal N° 4477 du 17/11/2014

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Pvi : De quoi parlent les Avocats ?
Publié le mercredi 19 novembre 2014   |  Le Matinal


Prestation
© aCotonou.com par TOP
Prestation de serments de 14 nouveaux avocats
Jeudi 21 Novembre 2013, Palais de Justice, Cotonou : 14 nouveaux avocats prêtent serment dans le cadre de la rentrée solennelle du Barreau Béninois


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Dans le cas d’espèce, ils agissent en qualité d’Avocats défenseurs. Ils ne sont pas dans ce dossier en tant qu’hommes politiques, des partisans de la mouvance ou encore des responsables d’Ong. Mais lorsqu’ils disent publiquement que cette affaire de Pvi devant la Ccja n’est pas une guerre entre Yayi et Talon mais plutôt un conflit entre Talon et le peuple béninois, c’est qu’ils étalent leur position politique au grand jour.


En quoi cette déclaration a rapport avec le droit ? Est-il du devoir d’un avocat de tirer une telle conclusion (sans fondement en plus) ? Sur quelles dispositions juridiques se sont basés ces avocats pour conclure que le conflit est entre Talon et le peuple. Qui a lancé l’appel d’offre pour gérer le Pvi ? Qui a signé le contrat ? Qui l’a résilié et qui opte pour le paiement de milliards de FCfa ? Si Sadikou Alao, Ibrahim Salami, Hyppolite Yedé, Victorien Fadé, Bilé Aka, Evelyne da-Silva et Rafiou Paraïso étaient à la place de Patrice Talon en 2012 où le gouvernement use de sa force pour suspendre l’exécution du contrat qu’allaient-ils faire ? Et donc pour ces sept Avocats, il fallait pour Talon de laisser tomber sans recourir à la justice, perdant les milliards de FCfa engloutis ?
La vérité dans ce dossier est que Yayi Boni est en train de régler ses comptes avec le peuple béninois. Il veut simplement créer des problèmes financiers à ce pays et le laisser dans un état critique avant de partir. Après deux mandats gratuits, sa manière de remercier le Bénin est de lui laisser des dettes à payer sur des années. Le dossier Patrice Talon n’est d’ailleurs pas le seul. La preuve de la mauvaise foi de Yayi.
Lorsque dans ses propos, Me Alao affirme qu’il n’y pas imminence dans la décision de la Ccja et que le gouvernement est en droit de se trouver d’autres opérateurs pour continuer le Pvi, il banalise une affaire dont il semble méconnaître la gravité. Une seule question à cet avocat : La Ccja va-t-elle l’aviser sur le délai avant de délibérer ?

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