Déplacements à l’intérieur du Bénin : Pascal I. Koupaki à la rencontre de ses compatriotes (Pik expose sa vision pour le développement du Bénin) #aCotonou

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Déplacements à l’intérieur du Bénin : Pascal I. Koupaki à la rencontre de ses compatriotes (Pik expose sa vision pour le développement du Bénin)

Publié le mercredi 19 novembre 2014 | La Presse du Jour

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Lancement du livret bleu de Pascal Koupaki
Samedi 26 Octobre 2013, Palais des Congrès, Cotonou : L`ancien Premier Ministre Pascal Irénée Koupaki lance son livret bleu Photo : M. Pascal Irénée Koupaki

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L’engouement autour des idéaux de l’Ancien Premier ministre de Boni Yayi est de plus en plus palpable sur le terrain. Chacune des sorties de Pascal Irénée Koupaki en est l’illustration. Entre l’envie des Béninois de connaître davantage l’homme, ses inquiétudes et ses espoirs pour l’avenir du Bénin, Koupaki leur rend bien l’appareil en leur offrant sa disponibilité d’écoute et en leur exposant le fruit de ses réflexions sur le devenir du Bénin.
Il n’y a plus de doute. Pascal Irénée Koupaki sera de la course à la présidentielle de 2016. Un potentiel successeur de l’actuel chef de l’Etat qui, en dehors de son parcours professionnel exceptionnel et son expérience aux postes ministériels, a commencé par exposer sa vision à ses compatriotes dans le but de développer la Patrie commune avec eux. Parti du gouvernement Yayi et désormais libre de tout engagement, Pascal Irénée Koupaki s’emploie désormais à sillonner le pays pour toucher du doigt les grands maux qui le minent. Cela l’occupe depuis des mois. Il échange avec ses compatriotes sur l’ensemble du territoire national. Ces nombreuses descentes sur le terrain lui ont permis de constater de visu la souffrance des Béninois. Certainement, en était-il conscient, mais il l’est encore plus aujourd’hui. D’où son analyse de la situation qui l’a conduit à comprendre que nous devons faire les choses autrement.
A l’en croire, les Béninois sont les seuls maîtres de leur destin et il leur faut trouver et emprunter la voie qui mène et conduit au développement. De cela, Koupaki est convaincu. Il est convaincu que le Bénin doit prendre un nouveau départ. Mais comment y arriver ? Il préconise qu’ensemble, les Béninois mènent «la noble bataille pour la conquête de la vertu et des valeurs». L’ex Premier ministre de Yayi constate que : «notre conscience éthique pose problème. Notre conscience civique est instable. Notre conscience nationale n’est pas perceptible. Notre conscience des exigences de la production est fluctuante. Notre conscience de développement économique et social est écœurante. Notre conscience de l’effort est incertaine. Notre conscience du bien commun et de l’intérêt général est problématique et vacillante». Chacun doit opérer une rupture en lui-même et s’engager dans la cité avec une nouvelle conscience qui permettra de transformer et de développer notre pays.
Un parcours professionnel et ministériel exceptionnel

De la Côte d’Ivoire où il a fait ses premières armes sous le Premier ministre d’alors, Alassane Ouattara, qui l’a identifié parmi des centaines de cadres de la Bceao pour l’aider à redresser l’économie ivoirienne au temps du président Houphouët Boigny, en passant par le cabinet du président Adrien Houngbédji, alors Premier ministre de Kérékou, Pascal Irénée Koupaki a montré de quoi il est capable. C’est pourquoi le président Boni Yayi, dès son accession au pouvoir en 2006, a fait appel à ses compétences pour lui confier l’assainissement des finances publiques. Après huit mois de gestion de ce portefeuille, les résultats parlaient d’eux-mêmes. Koupaki avait abattu un travail qui avait ravi le président Boni Yayi, à tel point qu’il a choisi de lui retirer ce portefeuille au profit de celui du Développement, de l’analyse économique et de la prospective. C’est dire que la compétence de l’homme est plus que reconnue. Mais la politique a ses raisons que la raison ignore. Le parcours de Koupaki dans les gouvernements successifs de Boni Yayi s’est déroulé en dents de scie. Dépassé par les situations inconfortables, il a dû prendre ses distances avec le gouvernement en août 2013. Aujourd’hui, il se porte devant ses compatriotes pour redresser ensemble avec eux la Patrie commune.
Junior Fatongninougbo

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