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La Presse du Jour N° 1910 du 18/6/2013

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Révision de la Constitution :Yayi devrait renoncer à ce projet pour la paix
Publié le mardi 18 juin 2013   |  La Presse du Jour


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© AFP par GEORGES GOBET
Conférence des Donateurs pour le développement du Mali: l`arrivée du président Yayi Boni à Bruxelles


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Il faut que le Président Boni Yayi abandonne ce projet pour garantir la paix, a déclaré hier dimanche 16 juin 2013 le député de l’opposition Louis Vlavonou. La plupart des intervenants dans l’émission, abondant dans le même sens, ont refusé une révision opportuniste pouvant éventuellement faire revenir le Chef de l’Etat actuel qui finit son deuxième et dernier mandat en 2016.
Le député de l’opposition Louis Vlavonou invite le Chef de l’Etat Boni Yayi à abandonner le projet de révision de la Constitution du 11 décembre 1990 pour préserver la paix. Selon lui, Boni Yayi doit écouter le peuple et non le provoquer. Le peuple n’est pas encore largement consulté sur la révision de la Constitution. « Cette révision, le peuple ne la veut pas » a-t-il déclaré. Il invite par conséquent le Chef de l’Etat à la laisser afin que tout le monde se mette ensemble pour le développement. A l’entendre, il n’y a pas de vent favorable à une révision opportuniste de la constitution du 11 décembre 1990. Car la révision est une étincelle et certains députés de la mouvance le savent et en parlent. C’est cela qui le rassure sur le fait que dans la mouvance des gens réfléchissent et se demandent ce qui gêne dans la révision de la Constitution. Selon le député de l’opposition, il faut prendre le temps nécessaire et descendre à la base pour écouter le peuple sur les différents éléments contenus dans le projet de loi portant révision de la Constitution. Car pour l’heure, les déclarations du Chef de l’Etat devant le Pape et autres personnalités n’ont rien de constitutionnel. Et au regard des récents développements, plusieurs Béninois pensent que la correction d’une simple virgule peut ouvrir la brèche à l’avènement d’une nouvelle République. Et ceci ouvrirait la voie au repositionnement du Chef de l’Etat actuel qui est à son dernier mandat. Or une alternance au pouvoir est ce que prévoit la Constitution après dix ans de gestion par un Président.

Junior Fatongninougbo

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