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La Presse du Jour N° 1912 du 20/6/2013

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Soutien pour mener le processus électoral consulaire jusqu’au bout : L’attitude suspecte de Jean-Claude Akplogan
Publié le jeudi 20 juin 2013   |  La Presse du Jour


Chambre
© Autre presse par DR
Chambre de Commerce et d`Industrie du Bénin


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Le mardi 18 juin 2013, M. Jean-Claude Akplogan était sur la chaîne de télévision Golfe Tv. Hier, il est allé défendre la même cause sur le plateau de la télévision Canal3 Bénin. Pour lui, le Gouvernement doit aller jusqu’au bout du processus électoral consulaire. Une attitude de sa part qui étonne déjà plus d’un.
Comment expliquer le revirement à 360 degré de M. Jean-Claude Akplogan qui soutient aujourd’hui, corps et âme, le processus électoral consulaire en cours ? C’est la question que se posent ceux qui l’ont côtoyé à la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin alors qu’il en était le secrétaire général. A l’époque, dit-on, M. Jean-Claude Akpolgan serait réfractaire à toute dénonciation de mauvaise gestion de la part de la Chambre. Tout son de cloche contraire à celui des membres du bureau consulaire d’alors était mal vu. Mais voilà qu’aujourd’hui, il trouve des failles à la même équipe à laquelle il a appartenu. La gestion de la Chambre étant collective, M. Jean-Claude Akplogan se devait de se reprocher des choses et s’empêcher ces sorties médiatiques, dit-on. En effet, sur les télévisions Golfe et Canal3, il appelle le Chef de l’Etat à ne pas se laisser distraire et manipuler par ceux qui ne veulent pas que les élections se tiennent parce que n’ayant aucune chance de se faire élire. Alors, il invite la ministre en charge du commerce à prendre l’arrêté convoquant le corps électoral afin que le processus aille au bout. Ne pas le faire équivaudrait à un échec pour le président de la République qui aura passé son second quinquennat sans installer la Chambre consulaire. Ceux qui ne sont pas d’accord avec ce qui se fait, M. Akplogan les invite à saisir la Cour suprême plutôt que d’user de manipulations pour faire échouer le processus enclenché. Mieux, les textes de la Ccib interdisent d’avaliser un élu consulaire auprès d’une banque pour des prêts. Par rapport à ce dossier, il y a anguille sous roche. En a-t-il bénéficié comme le soutiennent certains ? La question reste posée.

Grégoire Amangbégnon

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