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La Presse du Jour N° 1912 du 20/6/2013

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Suite à la déclaration de l’Unamab : Le président Batoko exprime sa déception
Publié le jeudi 20 juin 2013   |  La Presse du Jour


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Le président de la Cour suprême, vice-président du Conseil supérieur de la magistrature, a mal pris la déclaration de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) issue de son assemblée générale du mardi 18 juin 2013. Et le président Ousmane Batoko a haussé le ton dans la journée d’hier, mercredi 19 juin 2013. Il a exprimé sa déception au sujet du point 3 de ladite déclaration. A ce point, l’Unamab faisait savoir que «relativement aux dernières nominations, l’assemblée générale de l’Unamab note avec amertume qu’en 2011 des nominations à polémique de magistrats avaient été faites, et qu’en dépit des promesses faites par le Gouvernement et le Conseil supérieur de la magistrature, les corrections attendues ne sont jamais intervenues. Pire, les nominations du 28 mai 2013 plus que celles de 2011 violent non seulement les règles de préséance, mais également le principe de l’inamovibilité…». Alors, elle déduit que cette situation s’apparente à une déstabilisation programmée du pouvoir judiciaire. Ainsi, l’Assemblée générale de l’Unamab demande au Conseil supérieur de la magistrature et au Gouvernement de procéder aux corrections exigées par le Bureau exécutif de l’Unamab dans sa correspondance en date du 12 juin 2013 et invite par la même occasion les chefs de juridiction à surseoir jusqu’à nouvel ordre aux installations des collègues nommés. Dans son intervention, le président de la Cour suprême souligne qu’il pensait avoir accordé les violons avec les responsables de l’Unamab qu’il avait reçus à ce sujet. Ce qui amène le président Batoko à déduire qu’il a le sentiment que l’Unamab est dans une logique d’invective et d’affrontement. «L’Unamab n’est pas au dessus du Conseil supérieur de la magistrature…Elle n’est pas au-dessus de l’Etat…Elle n’a rien à exiger de qui que ce soit… », a indiqué le président de la Cour suprême. Ce dernier a toutefois reconnu qu’il y a sans doute des erreurs qui se sont glissées dans les décisions prises et que ces dernières seront examinées et corrigées.

Euloge Badou

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