Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



La Presse du Jour N° 2224 du 20/11/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Invitation à l’investiture du président intérimaire du Faso : Yayi face à un anti révisionniste
Publié le vendredi 21 novembre 2014   |  La Presse du Jour


UEMOA
© aCotonou.com par G.S
UEMOA : 20 ans au service de l`intégration économique
Lundi 20 octobre 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Les chefs d`Etat et de gouvernement des pays membres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont retrouvés pour célébrer le 20e anniversaire de l`organisation commune placé sous le thème "UEMOA, 20 ans, les voies d`un développement solidaire". Ph : Yayi Boni


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le chef de l’Etat du Bénin est invité par l’Ambassade du Burkina Faso à assister à la cérémonie d’investiture du président de la transition burkinabè. De sources crédibles, Boni Yayi répondra à cette invitation. C’est dire qu’il sera en face demain à Ouagadougou, de Michel Kafando. Un homme pour qui la révision opportuniste de la Constitution donne des coliques.
C’est une épreuve de plus pour un président en fin de mandat et dont on dit de tout et de rien qu’il envisage briguer un 3è mandat non constitutionnel. Boni Yayi sera face à Michel Kafando demain à Ouagadougou. Un président intérimaire qui, depuis sa désignation, ne cesse de répéter son opposition à une révision opportuniste de la Constitution. Pour Michel Kafando, «ce sont des attitudes (…) qui ne s’expliquent pas. Lorsqu’on a donné son engagement, il faut respecter les choses jusqu’au bout ! En tout cas, pour moi, je pense que ce n’est pas bon de tripatouiller les Constitutions ». Et il ne s’arrête pas là ! Michel Kafando soutient la réflexion de son compatriote Ablassé Ouédraogo, ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères, qui souhaiterait qu’on introduise les deux mandats maximum, dans la charte de l’Union africaine. «Moi, je suis d’accord avec Ablassé Ouédraogo ! Je crois qu’il faut désormais que dans la charte de l’Union africaine, qui est une charte, pour moi, supranationale, qu’on puisse inscrire dans la charte qu’aucun président ne devrait aller au-delà de deux mandats», mentionne Michel Kafando. Contrairement à Blaise Compaoré chassé par son peuple parce qu’il voulait tripatouiller la Constitution, Michel Kafando surgit dans un environnement politique sous régional où le désir de changer la Constitution pour demeurer au pouvoir tente plusieurs chefs d’Etat. Yayi, selon ses engagements, ne veut pas aller à cet extrême même s’il a du mal à convaincre ses compatriotes du contraire. L’invitation officielle à prendre part à l’investiture de Michel Kafando pourrait ne pas être anodine. Au-delà des convictions du président de transition du Faso, Yayi se rend dans un pays où la révolution populaire a eu raison d’un président jadis indéboulonnable. En tout cas, il y croyait. Sauf que les faits ont prouvé le contraire. Le peuple, à main nue, a renversé sa forteresse d’armée. Yayi sera également en face de ce peuple qui ne boudera certainement pas le plaisir d’aller ovationné un président sorti de sa bravoure. Que de leçons de vie. Que de mises en garde. Au-delà d’une révision opportuniste de la Constitution, le non-respect de certaines de ses dispositions, notamment la non-organisation à bonne date des élections pourrait pousser le soulèvement qu’on a connu au pays des hommes intègres.


Jean-Marie Sèdolo

 Commentaires