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La Presse du Jour N° 2224 du 20/11/2014

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Entretien avec Jean-Yves Koumpoguè, Coordonnateur de l’Un pour l’Atacora : «Je souhaite qu’on aille à la fusion des partis qui composent l’Un »
Publié le dimanche 23 novembre 2014   |  La Presse du Jour




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Jean-Yves Koumpoguè est coordonnateur de l’Union fait la Nation (Un) pour l’Atacora et natif du milieu. Il est aussi le coordonnateur du Programme d’Appui à la Formation Professionnelle Agricole et Artisanale (Pafpaa) et conseiller communal à Natitingou. Il évoque, entre autres dans cette interview, l’assise de l’Union fait la Nation dans l’Atacora et la Convention de l’Alliance qui s’ouvre demain samedi.

Monsieur le coordonnateur, comment se porte l’Un dans l’Atacora ?

Je dirai que dans l’ensemble, l’Un se porte globalement bien dans l’Atacora. Le moral de la troupe est au beau fixe. Nous sommes déterminés et organisés. De façon interne, nous avons loué un grand bâtiment que nous avons, nous-mêmes, équipé en cotisant. Mais le bémol est que nous n’avons pas toujours les moyens de notre politique, de notre organisation, même si de temps à autre nous avons des aides ponctuelles du bureau national.

Qu’attendez-vous de la Convention nationale à laquelle prend part la section Atacora de l’Un ?

Notre souhait est qu’à l’issue de cette Convention, la décision soit prise d’aller effectivement à la fusion des partis qui composent l’Un, ou tout au moins, qu’on ressente clairement une volonté affichée d’aller vers la véritable fusion par des actes et des décisions concrètes. Mais oui, nous prendrons absolument part aux travaux de cette Convention, puisque nous en sommes membres à part entière.

Que dites-vous des langues qui disent que l’Un est un regroupement régionaliste ?

Je pense que c’est à tort qu’on taxe l’Un de régionaliste. Il faut que les gens s’approchent pour s’en apercevoir. Moi j’en fais partie, et je m’y plais bien. Comme je l’ai dit tantôt, la principale difficulté est le financement de nos activités. Nous savons que le bureau fait ce qu’il peut, ce serait injuste de ne pas reconnaître qu’ils sont très souvent débordés.

Un mot sur la Lépi et la non-tenue des élections…

J’ai beaucoup d’inquiétudes que ce processus ne puisse pas aboutir. C’est vraiment bien dommage pour notre pays. Je note tout simplement, que si on dépense autant d’argent, cela signifie qu’il n’y avait pas de Lépi. Moi je suis très révolté que les élections ne soient pas tenues. Franchement, c’est de la mauvaise volonté ; et c’est de l’irresponsabilité de la part d’un gouvernement. Et pourtant, on aurait pu éviter tout ce bordel si le chef de l’Etat ne fonçait pas souvent la tête baissée, malgré les avertissements de l’Un.

A la veille de la Convention, vous avez sans doute un appel à lancer ?

Je souhaiterais que toute l’opposition mutualise ses moyens pour organiser un véritable suivi du processus de la Lépi. Il faut à tout prix, éviter de retomber dans le même piège que Bako leur avait tendu. Ensuite, j’en appelle aux bonnes volontés pour nous assister dans l’Atacora. Il y a beaucoup de chances que nous sortions des conseillers communaux, et même des députés dans les différentes circonscriptions électorales de notre département. Il nous manque des parrains, comme dans d’autres contrées. Si nous ne trouvons pas de soutiens, de moyens, nous n’allons malheureusement pas pouvoir donner de bons résultats.

Propos recueillis pour « La Presse du Jour » par Euloge Badou

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