Poursuite de la grogne: les travailleurs des ressources humaines en santé dans la rue #aCotonou

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Poursuite de la grogne: les travailleurs des ressources humaines en santé dans la rue

Publié le mercredi 26 novembre 2014 | Le Matinal

© Autre presse par DR
Le Secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), Paul Essè Iko

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Les travailleurs de l’intersyndicale des ressources humaines en santé (Isrhs) empruntent toutes les voies de pression pour se faire entendre. Hier, ils étaient dans la rue pour exprimer leur mécontentement par rapport au statu quo dans les négociations avec le gouvernement. Partie de la bourse du travail, la déferlante vague syndicale conduite par le Secrétaire général de l’Irhs, Gustave Houssou et Paul Essè Iko de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), a accosté au Ministère de la fonction publique.

A l’entrée, ils se sont vus opposés de la résistance. Mais avec la pression, ils ont pu accéder au ministère. Dans son intervention, le Sg de la Cstb Paul Essè Iko a exhorté les autorités à prendre conscience de la situation des travailleurs en mouvement. Sans un minimum, argumente-t-il, rien n’est à espérer de ces agents. « Comment se fait-il que le gouvernement a spontanément réglé la situation des médecins et refuse de satisfaire aux revendications de ces travailleurs qui souffrent en silence. Travailleurs maintenons la pression jusqu’à satisfaction totale des revendications », a-t-il fait savoir. Parmi ces manifestants, certains sont sans salaire depuis 13 mois. En réponse, le représentant du ministre de la fonction publique a invité les manifestations à la patience. « Il y a assez de priorités. Le gouvernement ne vous a pas oublié. Il suffit juste d’être patient et tout va se régler », a-t-il déclaré. Mais cette exhortation n’est pas bien accueillie par les travailleurs qui oppose à l’autorité le dicton « ventre affamé n’a point d’oreille ». A l’unanimité, ils menacent de boycotter les activités de fin d’année des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite, la campagne anti rougeoleux (Car) et les rapports statistiques mensuels. Dans le fond et dans la forme, les revendications de ces travailleurs n’ont pas changé. Il s’agit entre autres de la rétrocession des trop perçus sur les salaires des agents reversés, le paiement de la prime de risque et les rappels y afférents, le paiement de tous les arriérés aux agents ayant droit.

Hospice Alladayè

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