Rentrée solennelle 2014 -2015 du Barreau du Bénin: Exhortation à réfléchir sur l’avocat et l’œuvre de justice #aCotonou

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Rentrée solennelle 2014 -2015 du Barreau du Bénin: Exhortation à réfléchir sur l’avocat et l’œuvre de justice

Publié le mardi 2 decembre 2014 | Le Matinal

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Rentrée solennelle du Barreau Béninois
Vendredi 22 Novembre 2013 : Le Barreau Béninois effectue sa rentrée solennelle ponctuée de diverses manifestations

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La voix du peuple c`est faite entendre dans un élan de justice

- 7/9/2014

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Justice

Le barreau béninois a procédé vendredi 28 novembre dernier, à Cotonou, à sa rentrée solennelle 2014-2015. Elle est placée sous le thème «l’avocat et l’œuvre de justice». Plusieurs manifestations ont meublé l’événement qui a été rehaussé par la présence de plusieurs invités de marque venus des barreaux du Niger, du Sénégal, de la République démocratique du Congo et du Togo

Fidèle à ses habitudes, le barreau béninois n’a ménagé aucun effort pour donner un caractère convivial à sa rentrée solennelle 2014-2015. Dans un long discours prononcé pour la circonstance le bâtonnier, Me Cyrille Djikui, a rappelé les péripéties qui ont caractérisé l’année judiciaire précédente et a précisé que «la grève dont on a dit tout le mal a néanmoins rendu présent dans les esprits que la justice est un sentiment qui pousse inlassablement vers la quête de l’idéal pour construire autour de nous une société et un monde plus juste». La leçon qu’il faudra retenir, ajoute-t-il, est que la grève n’a pas fait que des victimes dans les rangs des justiciables, mais a mis à mal le fonctionnement normal des cabinets d'avocats.» Maintenant que la grève est terminée, le bâtonnier exhorte ses collègues avocats à reprendre place sur la scène pour faire avancer les choses de plus en plus, et faire rallumer la lueur d’espoir.A propos du thème, Me Cyrille Djukui précise qu’il s’agit d’une invitation à repenser le sens et la portée de l’engagement de l’avocat dans les causes qu’il est amené à défendre. «L’avocat est un auxiliaire de justice dont la fonction consiste à donner des consultations, rédiger des actes et défendre devant les juridictions, les intérêts de ceux qui lui font confiance et lui ont confié leur cause. Sa mission comprend essentiellement l’assistance et/ou la représentation», souligne-t-il, précisant que cette mission de l’avocat a évolué pour s’adapter à l’air du temps et n’a plus rien à voir avec des religieux officiant avec un esprit de pauvreté. «Si sous le paraître l’avocat a changé, la profession est restée cependant fidèle à sa vocation première, celle de défendre la veuve et l’orphelin contre vents et marées en toutes circonstances», a-t-il confié. Pour lui, «Si le médecin s’occupe traditionnellement de la santé, du corps et de l’esprit, l’avocat est un médecin de l’âme». Me Cyrille Djikui a saisi l’occasion pour exhorter ses collègues à faire preuve d’un engagement ferme et montrer une conviction inébranlable quelles que soient les circonstances. Pour sa part, le premier président de la Cour d’appel de Cotonou, Félix Dossa, a apporté sa contribution au thème choisi.Quant au représentant des autres auxiliaires de justice, notaires et huissiers et commissaires priseurs, Me Wakil Laguidé, celui des barreaux invités, Me Mwanza Bia Shepepela se sont réjouis de voir leurs organisations invitées à la manifestation. Ils ont chacun salué l’initiative de l’organisation de l’évènement et ont insisté sur le rôle de l’avocat dans la société. «L’avocat est devenu un acteur de l’économie, de la société et de la démocratie», a indiqué Me Mwanza Bia Shepepela.La cérémonie a été également marquée par la remise de prix aux lauréats du concours de plaidoiries. Il s’agit des Me Brice Houssou, Florent Koukoui et Deffrey Gounhizoun, respectivement premier, deuxième et troisième. Aussi, des prix spéciaux sont-ils allés à certains avocats. Il s’agit de Me Yves Kossou gratifié du prix de la courtoisie à la barre, celui du respect des règles de déontologie est revenu à Me Angelo Hounkpatin. Quant à Me Alexandrine Saizonou, elle a reçu le prix de la promotion du droit.

Par Sabin LOUMEDJINON

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