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La Presse du Jour N° 2272 du 2/12/2014

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Erosion de la côte littorale allant de Hillacondji à Grand-Popo : Houndété met la pression sur le gouvernement
Publié le mercredi 3 decembre 2014   |  La Presse du Jour




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Encore une question écrite au gouvernement signée par le député Eric Houndété. Cette fois-ci, il veut savoir ce que le gouvernement fait à propos du cordon littoral allant de Hillacondji à Grand-Popo fortement menacé.

Le territoire béninois est de plus en plus érodé. Ceci, par le fait soit des hommes ou de la nature. Mais le drame qui se joue de Hillacondji à Grand-Popo, est une conséquence des travaux engagés par le gouvernement togolais selon des scientifiques béninois. Cet état de chose préoccupe le député Houndété qui dans son interpellation au gouvernement fait savoir que depuis plusieurs années les régions de Grand-Popo et Ouidah ont progressivement vu plusieurs villages disparaître sur leur côte, suite à l’avancée de la mer. Aujourd’hui, le cordon littoral allant de Hillacondji à Grand-Popo est également fortement menacé. La portion de terre dont il est question est située du côté du Golfe de Guinée, servant de démarcation entre le Togo et l’Océan Atlantique. Cette portion de territoire est longue d’environ 23 kilomètres et permet au Bénin de disposer des eaux territoriales entre Hillacondji et Grand-Popo. Zone balnéaire avec des plages d’une grande beauté, Grand Popo et ses environs, tout comme les localités de bord de mer à Ouidah, constituent un potentiel touristique très important au point de devenir un pôle de développement touristique et hôtelier attractif sur la côte du Golfe de Guinée, avec la perspective du projet de la route des pêches. Pour le député Houndété, le cordon littoral semble intéresser le Togo, qui a procédé à des travaux confortatifs de sa côte à proximité de Hillacodji. Ces travaux ont accentué les effets de l’érosion jusqu’à Ayiguinnou, qui pourrait disparaître à brève échéance, privant le Bénin de cette terre et de ces eaux territoriales selon les scientifiques béninois relayé par le député Houndété. Ce qui chagrine le député, ce sont les conséquences de cette démission de l’Etat béninois sur les activités des pauvres riverains. « Les activités des populations de la région sont fortement menacées alors qu’elles sont spécialisées dans la pêche et le maraîchage qui se développent avec des produits reconnus pour leur qualité » soutient le député Houndété. En appliquant les dispositions de l’article 111 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le député Houndété a demandé au Gouvernement de donner à la représentation nationale, des réponses aux préoccupations ci-après: Le Gouvernement confirme-t-il la situation décrite ci-dessus? Quelles sont les mesures et actions engagées en direction des autorités locales et des populations pour pallier toute situation de sinistres liés aux habitations ou aux activités économiques ? Un accord a-t-il été trouvé avec les autorités togolaises en vue de déterminer des compensations éventuelles pour les préjudices subies par les populations? Quelle est la politique globale du Gouvernement en matière d’érosion le long du littoral, au regard de la perte de nos terres, du déplacement forcé des populations, et de l’entrave au développement des infrastructures routières? Quel est l’état des lieux actuel de la construction de l’épi de Siafato? Donner : le coût prévisionnel du projet; le point de réalisation financière à la date du 5 novembre 2014; le point de réalisation physique à la date du 5 novembre 2014. Cette question enrôlée depuis le 5 novembre 2014 est un casse-tête pour le gouvernement qui n’a pas encore fini les travaux de l’épi de Siafato engagé depuis le gouvernement Yayi I.

Tobi Ahlonsou

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