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Matin libre N° du 4/12/2014

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Lutte contre la corruption au Bénin : la communauté internationale salue les efforts de Yayi Boni
Publié le vendredi 5 decembre 2014   |  Matin libre


UEMOA
© aCotonou.com par G.S
UEMOA : 20 ans au service de l`intégration économique
Lundi 20 octobre 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Les chefs d`Etat et de gouvernement des pays membres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont retrouvés pour célébrer le 20e anniversaire de l`organisation commune placé sous le thème "UEMOA, 20 ans, les voies d`un développement solidaire". Ph : Yayi Boni


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Depuis que Dr Yayi Boni a été élu à la présidence de la République en 2006 grâce à sa campagne anti-corruption, le Bénin a initié de nombreuses réformes juridiques et institutionnelles. Une nouvelle loi anti-corruption a été adoptée en 2011 et plusieurs institutions anti-corruption ont été mises en place. Cette batterie de mesures ont permis au pays de réaliser de nombreuses performances. Ces efforts sont salués par l’Ong Transparency international.
Les efforts du gouvernement béninois dans la lutte conte la corruption sont applaudis par la communauté internationale et notamment L’Ong Transparency international. En 2013, le pays était classé 94e parmi les 177 pays examinés par l’Indice de perceptions de la corruption (Ipc) de Transparency. Ce résultat est le fruit des nombreux efforts personnels entrepris par le président de la République Docteur Yayi Boni depuis son arrivée au pouvoir.

Des mesures courageuses

Elu démocratiquement en 2006 grâce à la campagne anti-corruption, Yayi Boni est le troisième président béninois de l’ère du Renouveau démocratique. Il est généralement perçu comme un président respectueux des principes démocratiques. Il est reconnu par la communauté internationale pour sa position ferme contre la corruption (US Department of State 2013a). Cependant, plusieurs scandales de corruption récents impliquant des ministres et de hauts fonctionnaires ont déteint sur la crédibilité et l’efficacité des réformes entreprises ces dernières années (Jeune Afrique 2013). À la fin de l’année 2013, le Millenium Challenge Corporation s’est abstenu de sélectionner de nouveau le Bénin dans le cadre de son Millenium Challenge Account du fait du manque de progrès dans la lutte contre la corruption (Rose 2013).
Conscient de l’enjeu, le Bénin s’est engagé ces dernières années dans une série de réformes pour améliorer la qualité de l’administration et moderniser des services de douanes et de ports. Ainsi, L’Inspection générale de l’État (Ige) a été mise en place en 2006 comme institution supérieure de contrôle des finances publiques du Bénin. En 2011, le pays a mis en place un Guichet unique en charge de toutes les procédures douanières qui comprend un système électronique intégrant les douanes, les agences de contrôle, les autorités portuaires et d’autres services, au sein du port de Cotonou. Il a également été créé un système de documentation électronique qui réduit le temps nécessaire à l’inspection des biens par les douanes (World Bank; IFC 2014).
On compte parmi les réformes l’adoption d’une loi anti-corruption, la promotion de réformes administratives et institutionnelles, la liberté de la presse, le renforcement du rôle de la société civile et des exigences de signalement. La nouvelle loi anti-corruption a été votée en octobre 2011, une Autorité nationale de régulation des marchés publics a été créée en 2012 ainsi qu’une Autorité nationale de la lutte contre la corruption en mai 2013. Un numéro vert a également été mis en place pour signaler les faits de corruption à la présidence
Des mesures ont également été prises pour améliorer l’environnement des affaires, pour simplifier les procédures administratives et ainsi réduire les possibilités et les incitations à la corruption, notamment par la mise en place d’un Guichet unique au ministère du Commerce pour enregistrer rapidement les nouvelles entreprises, les déclarations d’impôts et les permis d’importation (US Department of State 2013a). Ces mesures ont considérablement réduit le temps nécessaire à l’enregistrement d’une nouvelle entreprise.
Les passations de marchés publics sont particulièrement vulnérables à la corruption dans le pays. Des mesures ont été prises pour faire face aux défaillances juridico-institutionnelles en matière de marchés publics, avec l’adoption d’un nouveau Code des marchés publics en 2009 et la création de l’Autorité nationale de régulation des marchés publics en 2012. Ces efforts été applaudis par la communauté internationale, qui encourage la hausse des recettes collectées qui ont atteint 300 milliards Francs CFA pour la première fois en 2012. Elle a également salué la création de cette nouvelle institution. Ces nombreuses réformes qui ont permis le retour imminent du 2e Compact du Millénium Challenge Account, ont hissé le pays au rang des Dix (10) meilleures nations. C’est l’ensemble de ces efforts qui sont reconnus et salués par Transparency International.

Miké MAHOUNA

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