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La Nation N° 6128 du 4/12/2014

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Pour la réduction de la mortalité néonatale : Décideurs et chercheurs réfléchissent ensemble sur le dialogue social
Publié le vendredi 5 decembre 2014   |  La Nation




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Le directeur adjoint du cabinet du ministre de la Santé Moufalilou Aboubakar a procédé hier jeudi 4 décembre, à Cotonou, à l’ouverture des travaux de la journée d’information et de sensibilisation des acteurs sur la réduction de mortalité néonatale. Cette journée de sensibilisation des décideurs et chercheurs a pour but de combler le dialogue social entre les deux acteurs en santé maternelle et néonatale.


Par Faosiya SEFOU (Stag)


La mortalité maternelle et néonatale demeure élevée au Bénin malgré les nombreuses actions consenties dans ce domaine. Selon l’Enquête démographique et de santé 2006, 397 décès maternels sont enregistrés pour 100.000 naissances vivantes, 125 décès maternels pour 1000 naissances. En effet, l’analyse de cette situation a permis d’identifier comme cause déterminante, le déficit de dialogue entre les chercheurs et les décideurs. Et c’est pour résoudre le problème que le plan d’action sur le dialogue entre chercheurs et décideurs a été initié afin de faciliter la mise en application des résultats contenus dans les rapports de recherche pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. Ainsi les recommandations issues des recherches seront mises en œuvre par des décideurs pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. C’est ce à quoi sont invités les chercheurs du Comité national de promotion et de gestion du dialogue aux côtés des décideurs venus de divers horizons. A travers cette journée, les participants seront mieux informés du déficit de dialogue entre chercheurs et décideurs, puis vont retenir la communication comme stratégie d’amélioration du dialogue pour la réduction de la mortalité néonatale au Bénin.
Combat
Selon le directeur de cabinet de la Première dame Coffi Randolph, le combat pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale nécessite la participation de toutes les catégories d’acteurs. Il a par ailleurs décerné un satisfecit au ministère de la Santé pour l’organisation des présentes assises et a souhaité que les échanges soient féconds et permettent de réaliser l’adhésion de tous à la promotion du dialogue. «C’est la preuve de notre détermination à relever le défi de la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale en œuvrant pour l’accélération de la marche de notre pays vers l’atteinte des objectifs 4 et 5 du Millénaire pour le développement», a souligné Coffi Randolph. Procédant à l’ouverture de la cérémonie, le directeur adjoint du cabinet du ministre de la Santé a montré l’importance de la présente rencontre, en dépit des nombreux ravages produits par la mortalité néonatale qui trouve aujourd’hui des solutions. Pour lui, le renforcement de la communication et la collaboration entre décideurs et chercheurs pour l’amélioration de l’utilisation des recherches dans le domaine de la santé est une tâche permanente qui incombe à tous les décideurs. Il s’est aussi réjoui de l’implication personnelle de la Première dame du Bénin dans la lutte pour la survie de la mère et de l’enfant.Trois communications ont meublé cette rencontre. La première a porté sur la problématique de la mortalité maternelle et néonatale, la deuxième a porté sur la présentation du plan d’action sur le dialogue entre chercheurs et décideurs et la troisième sur les techniques de négociation et de dialogue.

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