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La Presse du Jour N° du 5/12/2014

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Rencontre ce jour au palais de la République : le dialogue dans la confusion (La plateforme, le Prd et consorts absents)
Publié le samedi 6 decembre 2014   |  La Presse du Jour


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© Autre presse par DR
Président des membres de l’Union fait la Nation, Bruno Amoussou


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Le dialogue politique voulu par le chef de l’Etat et qui s’ouvre ce vendredi 5 décembre 2014 à la salle des Ambassadeurs au Palais de la Présidente de la République est celle des confusions. Confusions entre le gouvernement et les partis «invités» et entre les partis qui devaient s’y rendre.
C’est le genre de rencontre où l’organisateur ne sait quelles dispositions pratiques prendre pour accueillir ses hôtes. Tellement il y a de l’incertitude autour des participants au dialogue politique de ce jour à la Marina. Quels partis ou alliances de partis y seront ? Quels partis ou alliances de partis n’y seront pas ? Des questions auxquelles il est difficile de répondre. Mais, il y a déjà des certitudes. La plateforme des forces politiques et sociales de progrès a déjà exprimé sa position : elle sera absente de la rencontre, entraînant du coup plusieurs partis et alliances de partis pas les moindres. En, effet, la plateforme des forces politiques et sociales de progrès englobe aujourd’hui de grosses cylindrées de la politique béninoise. Il s’agit, entre autres, de l’Union fait la Nation du président Bruno Amoussou, l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (And) du président Valentin Aditi Houdé, des alliances regroupant plusieurs partis politiques. Il peut y citer le Parti social démocrate, les formations politiques de l’honorable Valentin Aditi Houdé, de Barnabé Dassigli, le Front citoyen pour la sauvegarde des acquis démocratiques du président Robert Détchénou…Tous ces partis et regroupements de partis vont manquer à la rencontre de ce jour. Pas sûr que le chef de l’Etat s’en serait réjouit. La cerise sur le gâteau, c’est l’absence du Prd de la rencontre de ce jour. Ainsi en ont décidé les hautes instances du parti «Tchoco Tchoco».
Le coup de poignard
Que la plateforme des forces politiques et sociales de progrès pose des conditions pour sa participation au dialogue politique paraît compréhensible. Cela l’est moins en ce qui concerne le Prd. En effet, c’est depuis le K.O de 2011 que le Parti du renouveau démocratique réclamait l’organisation de ce dialogue de la part du gouvernement. Me Adrien Houngbédji en a fait son leitmotiv. Seulement, ce dialogue, le Prd n’en veut pas. Précipitation dans l’organisation, improvisation, non préparation et non concertation des acteurs autour de l’ordre du jour, sont les arguments avancés par le Prd pour s’éloigner de ce dialogue pourtant tant voulu et souhaité. D’ailleurs, M. Charlemagne Honfo, un cadre du parti arc-en-ciel, s’étonnait au téléphone hier, de l’existence d’une telle initiative. Pour lui, la tenue du dialogue leur était inconnue et étrange. Evidemment, le Prd était absent hier de la rencontre préparatoire avec le ministre chargé des relations avec les institutions. Tout comme la Renaissance du Bénin (Rb).
La plateforme coopérative jusqu’au bout
A la rencontre préparatoire d’hier étaient présents les Forces cauris pour un Bénin émargent représentées par Benoît Dègla, Chabi Sika, Nahum, Hountondji et Eugène Azatassou. La délégation de la plateforme était composée de cinq personnes, Mme Affo Djobo, M. Sindeté Denis, Guy Mitokpè, Séraphin Agbaoungbata et Lazare Sèhouéto. Des explications de l’honorable Sèhouéto, on retient que la rencontre préparatoire visait à «harmoniser les points de vue sur l’ordre du jour et les personnes à inviter pour le «Dialogue Politique» convoqué pour le vendredi 5 décembre». Mais sur place, chacun est resté sur sa position de départ. Les discussions qui ont duré environ 3 heures n’ont rien donné. «La Plateforme a initié une marche le 29 octobre, pour appuyer des propositions devant nous sortir le pays de l’impasse. Le gouvernement à mis un mois à ignorer nos propositions. Nous avons projeté une nouvelle marche pour le 11 décembre et demandé un dialogue politique autour de nos préoccupations. Le gouvernement qui ne veut pas mettre ces préoccupations au cœur d’une discussion préparatoire sérieuse à préféré l’invitation du monde au Palais de la République pour se livrer à un folklore qui ne trompe plus personne. Nous sommes et restons disponibles pour un dialogue politique bien préparé et débouchant sur des conclusions claires apportant des réponses à nos préoccupations dont la principale est relative à la mise à disposition d’une liste électorale et l’organisation des communales dès Février Mars prochain puis des autres élections à bonne date. Nous sommes aussi préoccupés par les questions de droits civiques et politiques des citoyens, ainsi que de leurs droits sociaux et économiques. Nous sommes prêts à décliner toutes ces préoccupations et à discuter les conditions et modalités pratiques de leur résolution. Mais nous ne voulons pas servir de décor à un monologue démagogique fait de promesses sans lendemain», a expliqué Lazare Sèhouéto. Le député de l’Union fait la Nation a souligné que les délégations se sont séparées, chacune sur sa position. De nos sources, on apprend que d’autres alliances ou partis politiques seraient dans la logique de boycotter l’appel de Boni Yayi.



Jean-Marie Sèdolo

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