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La Nouvelle Tribune N° 2404 du 1/2/2013

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Recrutement au ministère des finances : près d’un mois après, Boni Yayi toujours imperturbable
Publié le mardi 5 fevrier 2013   |  La Nouvelle Tribune


Thomas
© AFP
Thomas Boni Yayi, président de la République du Bénin


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L’avenir de près de 66000 jeunes béninois se joue autour du dernier concours de recrutement au profit du ministère de l’Economie et des Finances. Depuis que ce scandale émeut et fait grand bruit dans le pays, le Chef de l’Etat semble bien imperturbable comme le ministre du travail et de la Fonction Publique.

Depuis le début de l’année 2013, un nouveau scandale ébranle la république. Il s’agit du concours de recrutement au profit du ministère de l’Economie et des Finances auquel ont pris part près de 66000 jeunes. En effet, la proclamation des résultats a révélé que tous ceux qui ont réussi à ce concours sont les enfants et les parents des cadres (ministre inclut) du ministère membres du comité d’organisation. Tout s’est passé comme si le concours avait été organisé pour permettre à ceux là de placer leurs enfants et parents dans la fonction publique. Sinon, comment comprendre que malgré les réserves émises par la Fesyntra-Finances, les responsables de ce ministre ont tenu à organiser vaille que vaille ce concours. Le résultat : seuls les enfants dont les parents travaillent dans ce ministère qui sont admis. Mais, depuis lors, ni le ministre de la fonction publique, ni le Chef de l’Etat, naguère prompt à réagir sur ces cas, n’a pipé mot. Le weekend dernier, lors de la présentation de vœux des étudiants au Chef de l’Etat, on croyait que ce dernier allait profiter pour se prononcer sur ce sujet. Mais là aussi, c’est silence radio. Tout se passe comme si le Chef de l’Etat, en se taisant ainsi, cautionnait cette mascarade. Pourtant, lors de son discours d’investiture du 06 Avril 2006, le président Boni Yayi avait affirmé que « le travail bien fait et l’excellence seront reconnus ». Avec les faits d’aujourd’hui, on est tenté de dire que le Chef de l’Etat n’adhère plus à cette vision. Sinon, il aurait interpelé son ministre de la Fonction Publique, lui aurait infligé des sanctions ou aurait carrément dû la limoger. Ne pas faire cela, c’est cautionner cette mascarade qui risque encore de susciter une vaste polémique dans le pays.

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