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Dialogue politique au Bénin :1er test, 1er échec pour Boni Yayi
Publié le lundi 8 decembre 2014   |  24 heures au Bénin


Yayi
© Présidence du Burkina par DR
Yayi Boni au 20è anniversaire de l`Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)
Dimanche 19 octobre 2014.Commémoration du 20 ème anniversaire de l`Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) : Le 20è anniversaire de l’UEMOA va être placé sous le sceau de la consolidation des acquis », affirme Yayi Boni


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Les raisons du boycott

La classe politique béninoise est plus que jamais à la croisée des chemins. La recherche de consensus autour des conditions nécessaires à la question du dialogue politique soulevée par l’opposition depuis quelques jours dans le pays divise d’avantage les acteurs impliqués.

Cette proposition de dialogue politique motivée par la tergiversation du pouvoir dans l’organisation et la tenue à bonne date prochaines élections n’estmalheureusement pas entrain d’être prise à sa juste valeur par le pouvoir et ses obligés.

Et pour cause, le projet relatif à l’urgence d’un dialogue politique a échoué. Il a été purement et simplement boycotté par l’opposition qui l’a initié. En clair, les participants n’ont pu réussir à accorder leur violon pour sortir le pays de l’impasse.

C’est d’ailleurs la première fois que le pouvoir de Boni Yayi accepte véritablement d’organiser une rencontre de dialogue politique avec les différentes configurations politiques du pays.

Toutefois, certaines raisons justifient ce boycott de la rencontre de dialogue avec les membres de l’opposition. D’abord, il y a le cafouillage et l’impréparation qui ont caractérisé l’organisation de ladite concertation. Ces deux points étaient régulièrement soulevés par certains opposants notamment les responsables du Parti du renouveau politique (Prd) qui pensent qu’une rencontre d’une telle envergure ne devrait pas être organisée avec tant de largesse. Ces derniers dénoncent également le fait qu’ils n’ont pas été associés aux travaux préparatoires de ladite rencontre.

De même, il y a le fait que le principe de représentativité à ces travaux n’a pas été respecté.

L’autre raison est que les points à l’ordre du jour n’étaient pas aussi clairement énoncés et ne font pas l’unanimité. Pour plusieurs également, le gouvernement serait entrain de banaliser les différentes revendications de l’opposition.

Sur la question, des invités pensent que le gouvernement n’a pas invité à un dialogue politique mais plutôt à une concertation avec le Ministère chargé des relations avec les institutions (Mcri).

Or, selon ceux-ci, le dialogue politique n’est pas une activité de ministère. On ne devrait pas confier une telle initiative à un ministère sous quelque prétexte que ce soit. Ce serait alors comme le pense par exemple Guy Mitokpè, Secrétaire général du Parti Restaurer l’Espoir de Candide Azannaï, une ruse du pouvoir pour retarder la tenue des élections dans le pays.


En définitive, les opposants ont refusé généralement d’aller servir de décor à un monologue démagogique qui ne répond pas à leur exigence selon le Coordonnateur national du grand rassemblement politique de l’opposition, l’Union fait la Nation (Un).

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