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Comparution du DGPN au tribunal de Cotonou: Louis-Philippe Houndégnon nie toute violence sur le juge Houssou
Publié le lundi 24 juin 2013   |  L`événement Précis


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© Autre presse par DR
Le Directeur général de la Police nationale (Dgpn), Louis-Philippe Houndégnon


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Comme promis, le Directeur général de la police nationale (Dgpn), Louis-Philippe Houndégnon, a comparu le vendredi 21 juin 2013 au tribunal de Cotonou. Reçu aux environs de 8 heures par le juge du premier cabinet de ce tribunal, George Toumatou, le Dgpn a donné sa version des faits qui lui ont été reprochés. Au terme d’une trentaine de minutes d’audition, il a été libéré pour rejoindre son bureau. En effet, le Dgpn a été convoqué pour répondre des chefs d’accusations d’arrestation et détention arbitraires, de violences et voie de fait sur le juge du sixième cabinet d’instruction du tribunal de première instance de Cotonou, Angelo Houssou. Aux dires de Louis Philippe Houndégnon, selon nos sources, c’est suite à des informations faisant état de ce qu’un enlèvement est comploté contre le juge Angelo Houssou à la frontière Sèmè-kraké à sa sortie du territoire, qu’une équipe a été diligentée pour secourir le juge et mieux assurer sa sécurité. Parlant des chefs d’accusations de violences et voies de faits, le Dgpn n’a pas reconnu l’existence de faits de violence perpétrés par ses éléments sur la personne du juge Houssou. Il faut rappeler que c’est le 27 mai dernier que les avocats du juge Angelo Houssou avaient déposé une plainte contre le directeur général de la police nationale, Louis-Philippe Houndégnon, et certains de ses collaborateurs pour arrestation et détention arbitraires, violences et voie de fait sur la personne de leur client conduit manu militari à Cotonou le 17 mai dernier depuis la frontière de Sèmè-Kraké après qu’il a rendu deux ordonnances de non-lieu dans les affaires de tentatives de coup d’Etat et d’empoisonnement du chef de l’Etat, Boni Yayi. Affaire à suivre !

Force est restée à la loi, mais…

La comparution vendredi du DGPN, Louis-Philippe Houndégnon est une victoire du droit sur l’anarchie. Le Syndicat national de la Police (SYNA-Police) avait agité la possibilité que le DGPN ne se présente pas devant le juge du premier cabinet d’instruction du tribunal de première instance et de première classe de Cotonou, arguant de ce que la police n’avait pas à subir le diktat de l’UNAMAB. Finalement, pourrait-on soutenir, force est restée à la loi pour le bonheur de la justice béninoise. Mais les arguments évoqués par Louis-Philippe Houndégnon restent à être vérifiés. Précisément, celui de la tentative d’assassinat qui planerait sur le juge Angelo Houssou peut rejoindre celui de la présumée tentative du même genre qui aurait visé le Chef de l’Etat l’année dernière. L’arrêt émis par le juge Houssou ce 17 mai 2013 indique clairement que les preuves en matière de tentative ne sont valables que s’il y a début prouvé de commencement d’exécution de l’infraction. Apparemment, cette situation rejoint celle du Chef de l’Etat pour laquelle les preuves présentées ont été jugées insuffisantes…

Emmanuel GBETO et Olivier ALLOCHEME

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