Lancement ce jour de l’ouvrage intitulé : « Devoir de mémoire, les premiers présidents des Cours d’Appel du Benin »: Les magistrats Gilbert TOGBONON et Armel AZODOGBEHOU entrent dans l’histoire ! (13 Présidents dont cinq Européens ont dirigé la cour d’Ap #aCotonou

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Lancement ce jour de l’ouvrage intitulé : « Devoir de mémoire, les premiers présidents des Cours d’Appel du Benin »: Les magistrats Gilbert TOGBONON et Armel AZODOGBEHOU entrent dans l’histoire ! (13 Présidents dont cinq Européens ont dirigé la cour d’Ap

Publié le mercredi 10 decembre 2014 | Le Confrère de la Matinée

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« Qui a planté un arbre avant de mourir, n’a pas vécu inutilement », dit l’adage. En effet, c’est ce mercredi 10 décembre que les magistrats Gilbert TOGBONON et Armel AZODOGBEHOU procéderont au lancement de leur ouvrage intitulé : « Devoir de mémoire, les premiers présidents des Cours d’Appel du Benin ».
Ce sera à la salle de documentation de la cour d’appel de Cotonou à partir de 15 heures.

Un ouvrage riche en couleurs. Grâce à leurs recherches, nous savons par exemple que treize présidents dont cinq Européens ont dirigé la cour d’Appel de Cotonou. En ce qui concerne les huit Béninois, quatre sont encore en vie ! La cour d’Appel d’Abomey, elle, a connu trois présidents. Tous sont vivants. Idem pour celle de Parakou, avec la différence qu’un est décédé : Sévérin COOVI…

Résumé du livre
De cet essai rédactionnel, trois (03) principaux éléments peuvent être retenus. Il y a, d’abord, à se rendre compte qu’effectivement, la mort ne fait pas de tous des mortels et l’immutabilité consiste, certainement entre autres, à travailler à une œuvre éternelle. Mieux, il faut célébrer le travail accompli ou la vertu pour les proposer comme repères et inciter les contemporains a mieux faire.

Ensuite dans le cas particulier de cet ouvrage, l’histoire de la Cour d’Appel de Cotonou permet de dégager un élément essentiel qui pourrait apporter une solution durable à la question du personnel à mettre à la disposition des juridictions. En effet, il existait un décret qui fixe la composition des juridictions, de sorte que le personnel magistrat minimum qui doit animer un tribunal ou une cour d’Appel était connu et nommé en conséquence.

Enfin, il est possible de dégager le profil du premier Président d’une Cour d’Appel, à partir des témoignages des auxiliaires de justice.
Pour ceux - ci, le bon premier Président de Cour d’Appel doit, au-delà des exigences légales:
- avoir le sens des ressources humaines et la gestion des hommes;
- avoir à cœur son rôle d’administration de la justice;
- organiser la cour d’Appel de façon à obtenir des décisions dans un délai raisonnable;
- avoir fait le siège et le parquet;
- si possible, avoir assuré la présidence d’un tribunal: en ce qui concerne la Cour d’Appel de Cotonou, il faut même avoir été Président du Tribunal de Cotonou ou, au moins Juge à Cotonou car, «être juge à Cotonou est même plus qu’être Président de LOKOSSA ou autre ».
Au-delà, jouir d’une bonne santé parait évident.

Maitre Theodore ZINFLOU propose même un portrait du bon premier Président de cour d’Appel. Celui-ci doit être un peu de
Alexandre DURAND et de Yves D. YEHOUESSI pour la tenue des audiences et la vie rangée, un peu de Arsène K. CAPO CHICHI pour constituer la mémoire des décisions et de la graine de Innocent Sourou AVOGNON pour la gestion des hommes.
Et Maitre Alexandrine Falilatou SAiZONOU - BEDIE d’ajouter que la Chancellerie peut la même procéder à un sondage avant la nomination du premier Président d’une Cour d’Appel.

Présentation des auteurs

Gilbert Ulrich TOGBONON

Magistrat, Gilbert Ulrich TOGBONON a fait des études de droit et de philosophie à l’Université d’Abomey-Calavi de 1997 à 2001, au terme desquelles il a obtenu la maîtrise en droit, option droit des affaires et carrières judiciaires, et la maîtrise en philosophie.
Il est titulaire d’un master de recherche en Droit et Institution Judiciaire.
Intégré dans le Corps de la Magistrature le 13 avril 2008, il a été nommé juge au Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou.

Sowhannou Gutemberth Adelain Armel AZODOGBEHOU

Magistrat Sowhannou Gutemberth Adelain Armel AZODOGBEHOU a fait des études de droit et de sociologie à l’Université d’Abomey-Calavi de 1998 à 2001, au terme desquelles il a obtenu la maîtrise en droit, option droit des affaires et carrières judiciaires, et la licence en sociologie.
Intégré dans le Corps de la Magistrature le 17 août 2012, il est juge au Tribunal de Première Instance de Deuxième Classe d’Allada.
Il est l’auteur de l’ouvrage intitulé « Les infractions qualifiées violences faites aux femmes », paru aux éditions COPEF en novembre 2013.

ENCADRE
Préface signé de:
Valentin Djenontin AGOSSOU
« Il est juste et bon de conserver la mémoire des personnes qui, par leurs œuvres, ont marqué l’histoire en général et particulièrement une institution par la qualité de leur savoir-faire.
Ces personnes sont, en raison de leurs œuvres, des références et des repères pour la postérité. Il est donc indiqué que leurs mémoires soient célébrées, quels que soient les moyens dont on dispose. Messieurs TOGBONON Gilbert Ulrich et AZODOGBEHOU S. G. A. Armel se sont inscrits dans cette dynamique, en proposant à la mémoire du peuple béninois et spécialement à l’attention du monde judiciaire, la vie et les œuvres des différents premiers Présidents des Cours d’Appel du Benin.
Par leur œuvre intitulée « Devoir de mémoire : les premiers présidents des Cours d’Appel du Benin », les auteurs de cet ouvrage essaient de mettre en exergue le travail accompli par ces hommes et femmes, épris de justice et de paix. Leur initiative permettra aux acteurs qui occupent les mêmes fonctions et ceux qui leur succèderont à œuvrer également dans le respect de la noblesse et de la dignité pour s’inscrire à leur tour dans l’histoire.

DEVOIR DE MEMOIRE : LES PREMIERS PRESIDENTS DES COURS D’APPEL DU BENIN
Gilbert U. TOGBONON & S. G. A. Armel AZODOGBEHOU

Désormais, en raison de l’ingéniosité de TOGBONON Gilbert Ulrich et de AZODOGBEHOU S. G. A. Armel, tout le monde a la connaissance de l’historique et de l’évolution de la Cour d’Appel de Cotonou tant au plan institutionnel qu’au plan organisationnel ainsi que des Cours d’Appel de Parakou et d’Abomey. Cet ouvrage vient rendre justice à ceux qui ont consenti de lourds sacrifices au niveau des Cours d’Appel pour que règnent la justice et la paix dans notre pays. J’exprime ma satisfaction et ma fierté aux auteurs de l’ouvrage en les encourageant à persévérer dans les œuvres de recherches. Je formule les vœux que d’autres acteurs de la justice suivent leur exemple pour que le souvenir des bonnes actions soit toujours retracé. »

FSP

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