Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Angelo Houssou siffle les FCBE
Publié le samedi 13 decembre 2014   |  Les infos plus


Le
© Autre presse par DR
Le Juge Angelo Houssou


 Vos outils




Chers compatriotes,
Le 11 décembre, comme le 10 décembre, mon pays le Bénin, par la foi de ses forces vives, a exprimé une saine colère contre

un régime qui a oublié l’essentiel de son pacte républicain : réussir à soumettre, à date échue, l’ensemble des élus de la nation au suffrage du peuple. Cette marche, le jour de la commémoration de l’an 24 de l’une des plus solides Constitutions en Afrique, par le simple fait qu’elle ait pu avoir lieu et de surcroit, avec un immense succès, a fait capituler les forces internes du rétropédalage.
Le régime du Président Boni YAYI, le plus clivant de l’histoire de notre pays, a toujours tenté de diviser les Béninois, dans leurs familles, leurs ménages, sur leurs lieux de travail et par-dessus tout, autour de la gestion de la chose publique. En faisant marcher les FCBE ces 10 et 11 décembre, Boni YAYI a encore essayé de diviser. Il a réussi à peine. Tout le monde a bien observé : sous la bannière FCBE, une foule peu compacte, payée pour le job qui marchait sans conviction, débarquée des coins mal famés du pays par camions entiers, en bref tout ce qui reste à un régime agonisant et qui est fini.
Face à ces gens que le régime YAYI a affamés et pour qui le kopeck du débauchage est devenu irrésistible, s’est dressée la fierté béninoise, une marée humaine réclamant véhémentement une démocratie transparente, respectueuse du suffrage universel et des échéances électorales. Que je suis fier d’être Béninois !
Je ne dénie à personne le droit de manifester. Mais la marche des FCBE est une honte. En ce qu’elle n’est destinée qu’à distraire une manifestation éminemment citoyenne. C’est une regrettable grossièreté de la part de YAYI et de ses suppôts. Réclamer l’organisation des élections à bonne date est une doléance républicaine digne de respect et qui ne saurait appeler des manœuvres de démobilisation et des stratagèmes de contre-offensive. L’unité que nous avons affichée les 10 et 11 décembre est la voie royale pour confondre ceux qui confondent l’art de gouverner avec celui de la tartufferie.
Merci à tous pour la veille et la mobilisation générale !


ADH.

 Commentaires