Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Il ne faut pas que Yayi nous laisse aller à une 3ème marche”, menace Amissétou Affo Djobo
Publié le lundi 15 decembre 2014   |  24 heures au Bénin


L’ancienne
© Autre presse par DR
L’ancienne députée Amissétou Affo Djobo


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Des propos impitoyables proférés avec un calme olympien. La femme politique engagée Amissétou Affo Djobo de l’alliance ABT n’a une fois de plus, pas fait dans la demi-mesure. Invitée de “Zone Franche” de la chaîne de télévision Canal3 Bénin ce dimanche pour s’entretenir sur la crise politique que traverse le Bénin, elle s’est exprimée sur les aspects du débat public aujourd’hui. Fortement animé par la marche de la Plateforme des forces politiques et sociales de progrès pour des élections crédibles et la contre marche des partisans du régime en place.

A l’allégation et à la question des animateurs relatives aux agissements des acteurs politiques de l’opposition qui pourraient admirablement s’appliquer au débats publics de ces derniers jours, sur fond de déballages, de rancoeur et de vengeance autour du président de la République, Amissétou Affo Djobo, impassible ne manque pas l’occasion. Comment peut-on organiser un dialogue fut-il politique, sans définir au préalable, le format, le cadre et les participants ? S’est interrogée l’invitée de “Zone Franche” de ce dimanche. C’est du cinema que le gouvernement a organisé, dénonce Amissétou Affo Djobo, croyant avoir la caution de la classe politique pour faire croire à la communauté internationale que tout est rentré dans l’ordre. C’est pourquoi la Plateforme des forces politiques et sociales de progrès pour des élections crédibles a préféré adopté la politique de la chaise vide. Ceci, pour ne pas être associée
à cette mascarade. Elle poursuit en précisant que la Plateforme ne participera au dialogue politique si et seulement si toutes les conditions sont réunies par rapport au format, au cadre, les participants et les modalités de mise en oeuvre des grandes décisions qui sortiront de cette rencontre. Tout en dénonçant les manoeuvres frauduleuses du pouvoir pour ne pas organiser les élections municipales, communales et locales, puis législatives et présidentielles, elle met en garde : “Il ne faut que Yayi nous laisse aller à une troisième marche”. Il ferait mieux de saisir la perche que lui tend la Plateforme qui a été rejoint par le PRD et la RB et d’autres forces sociales. L’objet de son courroux, c’est le mépris du peuple, de la classe politique et de la Plateforme des forces politiques et sociales de progrès pour des élections crédibles. Un creuset des forces politiques et sociales qui, après concertation a formulé un certain
nombre de recommandations à l’endroit du régime. Malheureusement regrette t-elle, aucune des propositions pour sortir de la crise n’a été respectée. Ce qui a inspiré les mouvements de rue observée le 19 octobre puis le 11 décembre 2014.
Pour Amissétou Affo Djobo, l’objectif de la Plateforme des forces politiques et sociales de progrès pour des élections crédibles n’est pas d’écourter le mandat du président Boni Yayi, mais de l’amener à organiser des élections crédibles, transparentes, un débat politique franc inclusive dans les conditions requises et à clarifier le nouveau contrat PVI.
Pour ce qui concerne la contre marche de la mouvance organisée dit-on pour célébrer le 24ème anniversaire de la Constitution, l’invité de Canal3 de ce dimanche estime que c’est de la provocation. Si Yayi était sage, fait elle observer, il ne devrait pas autoriser cette marche. Depuis huit ans, qu’il est au pouvoir, ses partisans n’ont jamais célébré la Constitution. Il a fallu que la Plateforme décide de battre le pavé pour le respect de la Constitution pour que des compatriotes soient convoyés de l’intérieur du pays contre une promesse de 40.000 ou 50.000 francs Cfa pour semer la confusion.
Par rapport à l’impasse autour de la date de la livraison de la liste électorale par le Cos/Lépi, elle a fait remarquer que la part de responsabilité incombe au gouvernement puisque c’est après la marche du 11 décembre que les fonds promis au Cos/Lépi ont été décaissés. L’autre raison sur laquelle elle s’est appuyée est la trop grande représentativité de l’exécutif au Cos/Lépi.

Odi I. AÏTCHEDJI

 Commentaires