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Le Confrère de la Matinée N° 942 du 29/1/2014

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Après la démonstration de force du 11 décembre: L’opposition ne baisse pas les bras
Publié le mardi 16 decembre 2014   |  Le Confrère de la Matinée


Yayi
© Présidence du Burkina par DR
Yayi Boni au 20è anniversaire de l`Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)
Dimanche 19 octobre 2014.Commémoration du 20 ème anniversaire de l`Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) : Le 20è anniversaire de l’UEMOA va être placé sous le sceau de la consolidation des acquis », affirme Yayi Boni


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Jamais deux sans trois, dit-on ! Après les marches du 19 octobre et du 11 décembre 2014, l’opposition pourrait organiser une troisième marche si la solution consensuelle suite à une rencontre inclusive n’aboutissait pas.

Deux marches pacifiques pour dire au premier des Béninois que les mots venant de l’Exécutif en ce moment où le Bénin traverse une crise sociopolitique ne sont pas à l’apaisement mais ne font qu’aggraver les maux dont souffrent les populations.

Des pancartes brandies avec de fortes inscriptions, des lectures de messages poignants, un parterre de personnalités politiques de l’opposition et de la société civile au-devant des marcheurs.

C’est ce décor humain achalandé par des centaines de milliers de citoyens volontaires et décidés à participer à la grand-messe de la vérité dite au chef de l’Etat. Il s’agit pour la grande famille de l’opposition constituée par la Plateforme des forces politiques et sociales de progrès pour des élections crédibles, le Prd et la Rb d’amener le chef de l’Etat à mettre de l’ordre dans la maison.

L’opposition béninoise est respectueuse des valeurs démocratiques et reconnait en Thomas Boni Yayi son chef d’Etat. C’est d’ailleurs la raison qui fonde le dialogue inclusif et non exclusif qu’elle réclame. Et pour cela, elle entend que toutes les dispositions favorables ainsi que les garanties sécuritaires pour les membres de l’opposition et de la société civile soient prises.

Mais au cas où le dialogue de sourd va s’instaurer, l’opposition n’entend pas baisser les bras puisqu’elle organisera d’autres marches jusqu’ satisfaction. Aussi pour démêler l’écheveau, l’Exécutif devrait avoir à cœur une fin de mandat paisible en facilitant les choses pour que les élections se tiennent à bonne date et sur une base consensuelle.

Le but recherché par l’opposition et autres composantes est d’amener le président à une négociation à caractère inclusif et non exclusif. C’est bien le non-respect de cette clause qui explique la politique de la chaise vide pratiquée par l’opposition dont l’appellation « Plateforme des forces politiques et sociales de progrès pour des élections crédibles » est très évocatrice. Au point où on est, il est urgent que l’intérêt supérieur de la nation soit sauvé.

Et c’est à cela que doit s’atteler le chef de l’Etat en ne s’emmurant pas dans « la tour de Babel de ses conseillers et griots » qui ne cherchent qu’à sauvegarder leurs intérêts. Que tous les acteurs animant présentement ce débat aient à cœur que rien ne vaut la paix et que les affrontements ne sont point une solution heureuse.

La démocratie béninoise vient de fêter ses 24 ans. Que cet anniversaire rappelle aux uns et aux autres les temps forts de la Conférence nationales des Forces vives de la Nation et que l’amour de la patrie commune et indivisible triomphe. Les membres de l’opposition et de la mouvance doivent savoir qu’ils écrivent leurs pages de l’histoire béninoise. Les hommes passent, les Etats restent.

Kolawolé Maxime SANNY

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