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Le Confrère de la Matinée N° 942 du 29/1/2014

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Après le vote de la loi 2014-25 portant loi de finances, exercice 2015 : Résorber l’épineux problème de consommation efficace des ressources
Publié le jeudi 18 decembre 2014   |  Le Confrère de la Matinée


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© Abidjan.net par Atapointe
Aéroport FHB d`Abidjan: arrivée du Président de la République du Bénin, Yayi Boni pour une visite d`amitié et de travail en Côte d`Ivoire.
Mardi 11 mars 2014. Abidjan. Ph : Yayi Boni, Président de la République du Bénin


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Mardi dernier, les députés dans leur unanimité, soit 75 voix pour, 00 voix contre et 01 abstention, ont doté l’Etat béninois d’un puissant instrument financier qu’est le Budget national. Soit ! Mais le plus dur reste la qualité de consommation des ressources mises à la disposition des structures de l’Etat.

Mieux que par le passé, le Budget de l’Etat, exercice 2015 est voté avec moins de difficultés et plus d’intérêt. 1.506.638 millions de FCFA contre 1.127.502 millions l’année dernière, c’est ce montant autour duquel s’articulera notre développement. En clair, ce Budget connait une progression de 33, 63%. Les grandes orientations de la politique économique pour 2015 passe par l’opérationnalisation des orientations économiques quinquennales 2012-2016 axées sur « le développement de l’entreprise et de l’initiative privée ». Les axes d’application étant fixés, de même que ceux transversaux qui passent par la promotion de la bonne gouvernance, le développement des archives, la réduction des inégalités de genre et la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques, il reste que l’Administration publique à travers ses cadres, trouve les meilleures formules pour plus d’efficacité aussi bien dans les dépenses que dans la consommation des ressources.
Très souvent, ce qui caractérise le faible taux de consommation des crédits mis à disposition des structures étatiques, c’est la lenteur et beaucoup plus la lourdeur du système qui est mis en place pour organiser les dépenses.
Dans certains ministères, en dehors de la méchanceté de certains cadres qui s’obstinent à exécuter les activités prévues au PTA (Plan de Travail Annuel), il y a ce phénomène du circuit financier non organisé, non harmonisé et très archaïque. Outre la Direction des ressources financières et du matériel (DRFM), il y a ce qu’on appelle la délégation du contrôleur financier. L’approbation de tous les dossiers à incidence financière est requise à ce niveau, mais la chose ne parait pas aussi aisée.
La désinvolture, la nonchalance voire la corruption sont aussi des paramètres avec lesquels il faut compter. Il arrive que des contrats soient délibérément retirés du circuit, avec la complicité de responsables de la hiérarchie. C’est comme un filtrage des contrats, surtout lorsque ceux-ci ne sont pas intégrés ou saisis dans la base des structures commanditaires. C’est la croix et la bannière pour les prestataires et autres partenaires privés.
Le comble, c’est le rythme incessant d’ouvertures et de fermetures du SIGFIP orienté vers, disons-le, le plafonnement des dépenses publiques. Par ce même système aussi, il arrive que des contrats arrivés avec retard pour diverses raisons, achoppent sur le mur du système. Ce qui constitue une limite aux dépenses engagées.
Le réel problème qui se pose, c’est la détermination du niveau de consommation des crédits alloués aux départements ministériels. Les taux révélés par les monitorings, témoignent de la vitalité ou non d’une structure.
S’il est vrai que chaque année, le Budget national connait d’accroissement, il est tout aussi vrai que le niveau de consommation des crédits stagne, voire recule. En témoignent les reversements au trésor pour faute de consommation ou d’inexécution des activités prévues au titre de l’année.
Félix MAHOUGNON

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