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La Nation N° 6137 du 17/12/2014

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Augustin Tabé Gbian, président du CES : «L’objectif visé à travers nos séminaires sur le développement durable est atteint»
Publié le jeudi 18 decembre 2014   |  La Nation


Augustin
© Autre presse par DR
Augustin Tabé Sabi Gbian, président du Conseil économique et social (CES).


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Le Conseil économique et social (CES) a organisé du 12 au 16 décembre dernier deux séminaires consécutifs à Parakou : l’un sur le développement durable et l’autre sur la lutte contre la pollution urbaine au Bénin. Au terme des travaux, le président de l’institution s’est prêté aux questions des hommes des médias. Augustin Tabé Gbian revient ici sur les objectifs, les conclusions et les perspectives de ces rencontres. Entretien…

La Nation : Monsieur le président, l’institution que vous avez l’honneur de diriger vient d’organiser deux ateliers successifs à Parakou sur le développement durable et ses enjeux. Quels sont les objectifs visés à travers la tenue de ces rencontres ?
Augustin Tabé Gbian : Tout d’abord, je voudrais rappeler que ces séminaires ont porté, le premier sur le thème : «Le développement durable au Bénin : contraintes et opportunités» et le second sur : «Lutte contre la pollution urbaine et les émissions de gaz à effets de serre au Bénin». C’est un événement inédit. En organisant ces deux séminaires de façon consécutive et délocalisée hors de Cotonou, les objectifs visés par le Conseil économique et social sont de deux ordres. Primo, il s’agit de contribuer d’une part, à la compréhension et à l’appropriation du concept de développement durable dans le contexte socio-économique du Bénin, et à la prise de conscience par les entrepreneurs des contraintes et des opportunités dont recèle ce modèle de développement d’autre part. Nous avons le devoir de sensibilisation et d’information vis-à-vis de nos populations sur les sujets de grande préoccupation. Secundo, il était question d’échanger sur les stratégies de lutte contre la pollution urbaine et les émissions de gaz à effets de serre au Bénin et de dégager des solutions envisageables pour une meilleure efficacité desdites stratégies. Au terme des quatre jours de travaux, pensez-vous que les résultats escomptés ont été atteints ?
Tout à fait. Ma satisfaction est grande. Les conseillers, le personnel administratif et militaire et tous ceux que nous avons invités à participer à ces séminaires se sont fait une certaine appropriation de la démarche d’intégration de l’environnement et du développement durable dans le processus de production. Nous avons largement échangé sur une dizaine de sous-thématiques liées à la problématique du développement durable et de la pollution urbaine. Chacun a désormais une connaissance de la stratégie de développement durable au Bénin. En me fondant sur le caractère préoccupant des sujets débattus et la qualité des interventions au cours de ces deux séminaires, je puis affirmer que nous avons atteint notre objectif : celui de permettre aux conseillers d’être suffisamment outillés afin d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur les réformes nécessaires à engager. En effet, en dehors des concepts que nous avons assimilés, nous avons compris que notre planète traverse une crise à la fois économique et environnementale et que nous devons trouver les moyens d’agir pour inverser la tendance.
Quelle sera donc la suite à donner à ces rencontres ?
Les propositions issues de ces séminaires feront l’objet d’un examen plus approfondi en vue de formuler des recommandations avisées à l’endroit du gouvernement et de l’Assemblée nationale. Ayant appréhendé l’état de la pollution urbaine et des émissions de gaz à effets de serre, nous ferons des propositions concrètes pour l’amélioration de la stratégie nationale de lutte contre la pollution urbaine et les émissions de gaz à effets de serre. A ce sujet, la prise en compte de l’environnement dans les processus de production ou de service constitue une nécessité et un sujet préoccupant pour toute l’humanité. Les entreprises doivent intégrer la dimension de l’économie verte dans leurs activités et les populations doivent avoir à cœur la préservation de l’environnement dans tout ce qu’elles entreprennent. C’est la condition sine qua none du développement économique et social qui garantit l’avenir aux générations futures.


Un mot pour clôturer cette interview ?
C’est l’occasion de rendre hommage à la qualité de présentation de tous les communicateurs qui ont su répondre avec une intelligence élevée et une éloquence soutenue, aux multiples préoccupations des participants. Je n’oublierai pas, au nom de tous les conseillers au Conseil économique et social et en mon nom propre, d’adresser mes sincères remerciements au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), au Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et à leurs représentants pour leur constante sollicitude et leur appui technique à nos côtés au cours de ces assises. Ils nous ont donné l’occasion de cerner davantage la problématique du développement durable et celle de la demande sociale, dans un contexte de croissance démographique.A vous médias, je voudrais vous remercier et vous rappeler le rôle combien important de sensibilisation et d’information que vous devez davantage jouer pour conscientiser les pouvoirs publics et les populations, car la déforestation progresse ; le désert avance à grands pas, notre environnement est pollué. Et ça nous interpelle tous.


Propos recueillis pour «La Nation» par Claude Urbain PLAGBETO A/R Borgou-Alibori

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