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Le Matinal N° 4500 du 18/12/2014

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Droit au but : Les comédiennes de Bopa !
Publié le jeudi 18 decembre 2014   |  Le Matinal


Yayi
© Présidence du Burkina par DR
Yayi Boni au 20è anniversaire de l`Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)
Dimanche 19 octobre 2014.Commémoration du 20 ème anniversaire de l`Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) : Le 20è anniversaire de l’UEMOA va être placé sous le sceau de la consolidation des acquis », affirme Yayi Boni


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Noyés dans leurs fantasmes les plus étranges, les Yayistes de Bopa se croient plus malins. Avec à leur tête, le Maire Paul Hounkpè, ils manipulent, à leur gré, les pauvres femmes de la Commune. Ils les ont encore déversées dans la rue le 12 décembre. Elles devaient diaboliser les opposants et crier haut et fort que Yayi fait toujours l’unanimité à Bopa. Mais le scénario orchestré est toujours aussi pathétique. La majorité des femmes qui ont marché ne savaient pas pourquoi elles étaient envoyées dans la rue. Sollicitées à coup de billets de banque, elles ont passé leur temps à scander le nom de Yayi.


Puis, au point de chute à la Mairie de Bopa, le clou de la manifestation : un discours insipide prononcé par la représentante des femmes. Cette dernière ne comprenait rien de ce qu’elle lisait… Evidemment, le discours a été préparé, sous la conduite du maire yayiste, Paul Hounkpè, et ses affidés, et transmis aux manifestantes qui n’hésitent plus à participer à la scène. Elles ont compris le jeu. Puisqu’elles sont payées, elles débarquent dans à la rue pour raconter des balivernes comme les Yayistes aiment les entendre. Et, pour boucler la boucle, elles massacrent proprement le discours pour dire à Yayi Boni qu’elles ne sont nullement convaincues. C’est une pièce de théâtre dont elles sont les actrices. Une pièce qu’elles jouent bien. Une pièce dont le metteur en scène n’est rien d’autre que le Maire Fcbe de Bopa. Rendons grâce à Dieu qui nous a permis de vivre dans un pays où les marches de soutien aux actions du Chef de l’Etat constituent la norme alors que les marches de protestation irritent sérieusement...
Depuis la brouille entre le Président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago, et le Chef de l’Etat, Yayi Boni, au sujet de la bretelle de Bopa, ce maire ne cesse de reproduire le spectacle en compagnie de quelques femmes manipulées. Ils n’hésitent même pas à vilipender leur frère Mathurin Nago. Le péché du Président de l’Assemblée nationale, c’est de critiquer le mode de gouvernance de Yayi et de poser des pas de potentiel candidat à la présidentielle de 2016. Visiblement, les Yayistes sont encore dans l’illusion. A partir de Bopa. Ils pensent que Yayi pourra briguer un troisième mandat ! Sinon, pourquoi les potentiels candidats à la présidentielle de 2016 doivent-ils être traqués dans leurs régions d’origine à travers des marches et sorties insensées des obligés du Pouvoir ? Si le fief de Mathurin Nago n’était pas Bopa, il n’y aurait pas eu de marche des femmes pour soutenir Yayi.
L’illusion du pouvoir à vie doit maintenant s’évaporer des esprits des partisans du chef. Ils peuvent marcher dans toutes les contrées matin, midi et soir, Yayi quittera en 2016. Ils peuvent occuper tout le programme de l’Ortb, il partira. Les scènes produites par les comédiennes de Bopa ne servent donc à rien. Yayi lui-même a compris depuis… Le croyant Yayi sait que nul n’est éternel. Il sait aussi qu’il n’est pas indispensable et que les incantations populistes deviennent indigestes quand le peuple a faim.
Et pourtant, il a lâché ses vautours… qui passent leur temps à répondre à tout. Il a suffi que l’opposition marche à Cotonou pour que l’autre valet, Paul Hounkpè, décide de répliquer chez lui en faisant marcher les femmes de sa Commune. Donc, si un opposant critique Yayi à Tanguiéta, il réagira de son Bopa natal. Ainsi, il pense servir le roi qui doit désormais apprendre à être insensible à ces machinations. D’autant qu’en 2016, il ne sera plus au pouvoir… Yayi sait qu’il n’est pas le seul à pouvoir diriger ce pays. Le Bénin a existé avant lui et ne disparaîtra pas après lui !

Epiphane Axel Bognanho

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