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Fraternité N° 3764 du 24/12/2014

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Discours sur l’état de la nation : Les trois points sur lesquels le président Yayi est attendu
Publié le mercredi 24 decembre 2014   |  Fraternité


Conférence
© AFP par GEORGES GOBET
Conférence des Donateurs pour le développement du Mali: l`arrivée du président Yayi Boni à Bruxelles


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Des garanties sur trois points essentiels dont les manquements ont agité, au cours de l’année qui tire vers sa fin, l’actualité sociopolitique nationale. Une Liste électorale permanente informatisée (Lépi) fiable et sa disponibilité pour la tenue à temps des élections, surtout constitutionnelles. Des actes responsables des acteurs politiques de tout bord et qui concourent à la promotion de la paix et de l’unité nationale. Les mesures pour booster le développement économique. Ce sont sur ces points que les Béninois veulent entendre le chef de l’Etat qui, comme l’exige la tradition se prononcera dans 48h au parlement sur l’état de la nation. Fatigués de la kyrielle des réalisations, des projets estimés à des milliards à eux servis à de pareilles occasions, si les Béninois, pour une fois, ont droit à un autre discours, ils ne bouteront pas leur plaisir !
En effet, de mémoire de Béninois depuis l’ère du renouveau démocratique, des élections n’ont jamais été reportées sine die avant l’avènement au pouvoir du Dr Boni Yayi. Et si jusqu’ici, le président Yayi, garant de l’exécution efficient des lois de la République joue plutôt à se détourner de cette prérogative et à faire porter le chapeau au parlement et au Cos-Lépi, coupables de n’avoir pas fourni la liste indispensable pour aller au scrutin, les électeurs attendent de lui des gages relatifs à la fin de leur attente pour renouveler le mandat de leurs élus. Pas de responsabilité sans faute. Cos-Lépi, parlement ou pas, les Béninois veulent des élections et vendredi, le Président Yayi aura une fois de plus l’occasion de regarder son peuple en face et de lui dire : « Nous avons eu tous tort de ne pas jouer quand il le fallait notre partition, mais enfin, c’est le bout du tunnel et les choses rentreront dans l’ordre ».

Des marches, et après ?
De l’ordre et de la sérénité, les Béninois en ont besoin pour travailler au développement de leur pays et ce n’est pas en marchant et tirant de part et d’autre le pagne commun qu’est le Bénin jusqu’à le réduire en morceaux qu’ils y arriveront. C’est une certitude. Et, il faut être myope pour ne pas voir que seul un dialogue politique sincère permettra d’aplanir les divergences. Les Béninois qui y croient seront ravis de savoir si celui qu’ils ont porté à la tête de leur Etat épouse leurs vœux. Autrement, ils auront de bonnes raisons de se poser des questions sur l’héritage de paix et d’unité nationale que le président Yayi laissera à son successeur le 6 avril 2016.
Mais avant cette date fatidique, les Béninois qui constatent de jour en jour la maigreur du panier de la ménagère n’ont pas cessé de rêver à un mieux-être. Et qui dit mieux-être des populations dit forcément développement économique intégral. Le Pib, le taux de croissance virtuel, ils n’en ont rien à foutre ! C’est juste bon pour ceux qui sont rassasiés. Le Béninois chômeur, diplômé sans emploi, travailleur honnête dont la paie arrive difficilement à couvrir ses besoins, vendeuse de Dantokpa, veut des réponses à ses nombreuses interrogations sur l’émergence et la valise de bonheur qu’il attend toujours. Bref, ce sont là les grandes préoccupations de l’heure des Béninois. Et s’il ne faut pas oublier le chantier de la sécurité des personnes et des biens, de la santé avec les menaces pandémiques, des infrastructures de développement, le chef de l’Etat sait désormais à quoi s’en tenir. Le peuple a ses priorités, et tout autre choix vendredi prochain de celui qui a la conduite de sa destinée pour encore plus d’une année ne peut être que désastreux et regrettable !

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