Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Les impressions des députés après le message de Yayi
Publié le mercredi 31 decembre 2014   |  24 heures au Bénin


Ratification
© Autre presse par DR
Ratification de l’ordonnance relative au budget 2014 : les députés défient Yayi et la Cour»


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Chef de l’etrag a adrssé un message à nation ce mardi 30 décembre 2014 conformement à la Constitution du 11 décembre 1990. Au terme d’un discours de 55 minutes , votre jourbnal publie ici la réaction de certains honorables députés.

Lire les impressions de certains députés
CANDIDE AZANNAÏ

Le Chef de l’Etat a dit que l’heure est grave. Lui-même a reconnu que l’heure est grave. Il dit à la face du monde jusqu’à quel gouffre il a poussé le Bénin. Et c’est très grave ! On lui a remis un pays et il vient nous déclarer que l’heure est grave. Ça doit retenir l’attention de tout le monde. Il parle de chiffre et on voit que les statistiques dont il parle sont des statistiques tirées, des statistiques à la limite artificielles qui ne cadrent pas avec la réalité.
Lorsque le Chef de l’Etat parle de ces statistiques, on pense que le Bénin est un eldorado alors que c’est faux. Lorsque le Chef de l’Etat parle de croissance de 6% et que depuis 1960, cette croissance n’a jamais été réalisée, c’est du leurre. Les premières heures du renouveau démocratique sous le président Nicéphore Soglo ; à la sortie de ce président en 1995, pour une croissance de -2%, il a fait passer la croissance du pays à près de 6%. Lorsque le Chef de l’Etat parle du dialogue, il y a un préalable. C’est lui qui a ouvert un front dedivision du Bénin, de dislocation du pacte nationale en prononçant un discours dangereux le 1er août 2012. Et c’est à partir de ce 1er août 2012 qu’il a mis le Bénin dans cet état. Voilà un Chef d’Etat qui dans ces états, n’a pas jamais cru qu’il devait quitter le pouvoir.
Il a pensé que lui Yayi Boni était devenu le Dieu vivant et qu’entend que Dieu vivant, lui Yayi Boni, pouvait rester advita eternum au pouvoir.Il n’a jamais prévu ce qui se passe. Il a fallu la vigilance, la lutte et les risques que beaucoup de patriotes ont eu à prendre pour qu’on arrive à faire échec au plan de révision de la Constitution, pour qu’on arrive à faire échec à son rêve de mandat illimité. C’est dans ces conditions que le Chef de l’Etat vient présenter son discours sur l’Etat de la Nation. Vous comprendrez que même physiquement, c’est un homme défiguré et déconcentré parce que son rêve, le plus dangereux pour la Nation a été mis en échec. C’est le discours d’un homme dont la conscience et l’identité sont en crise. C’est le discours d’un homme qui a pris tout le temps pour être pourfendeur de la démocratie.
C’est un homme qui vient parler hypocritement des vêtures de la
démocratie.


EPIPHANE QUENUM

Mes sentiments d’abord sont des sentiments de satisfaction par rapport à la qualité du discours. Je voudrais dire que c’est un discours qui est aéré. C’est un discours qui est léger et qui a présenté les points saillant des travaux réalisés par le gouvernement. Je veux qualifier cette séance d’une audition parlementaire du gouvernement et je pense que le Chef de l’Etat a réussi sa prestation ; une prestation concise et précise. Le Chef de l’Etat ne peut pas citer toues ces institutions internationales ou ces organismes internationaux et mentir sur leur compte au regard des résultats et des performances obtenus par le Bénin et dont il a fait mention dans son discours (…) Si au plan économique, il y a eu quelques améliorations, il manque qu’au plan social, il y a quelques grincements de dents. Or, l’économie doit contribuer au bien-être social. Je voudrais donc appeler le gouvernement à faire du dialogue politique une réussite et je crois qu’il constituera un facteur d’amélioration de ces résultats au plan social (…) Pour l’organisation des élections, le Chef de l’Etat, a émis le vœu que les élections se fassent au nombre des mesures de rétorsion qui sont contre le Bénin. Je pense que tout cela doit amener les acteurs du Conseil d’orientation et de supervision pour la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) que nous sommes à prendre conscience de nos responsabilités

VICTOR DANGNON

Mes impressions sont très bonnes parce que beaucoup de secteurs ont été abordés dans le discours. A travers le message, nous avons constaté que beaucoup de progrès ont été réalisés. Le discours est tout à fait presque complet sauf qu’il y a d’autres aspects qu’il pouvait aborder pour situer les Béninois. Vous voyez aujourd’hui la question d’insécurité dans le pays avec tout ce que nous constatons un peu partout entre la police et les divorcés sociaux. Cette question devrait être abordée pour rassurer le peuple béninois par rapport aux mesures qui sont en train d’être prises. On pouvait également aborder l’actualité sociopolitique. Mais dans l’ensemble, on peut bien apprécier le message du Chef de l’Etat… »

NOUREINI ATCHADE

J’ai une très bonne impression par rapport au discours du Chef de. l’Etat. C’est un très bon discours. J’ai noté les différents progrès réalisés sur le plan économique, sur le plan social et par rapport à
lutte contre la corruption. J’ai noté aussi qu’il a relevé les faiblesses de la gouvernance et il a dit ce qu’il faut faire dans un futur proche pour que ces faiblesses là soient corrigées. Je crois que c’est un discours très important pour la Nation. Quant à l’organisation des élections, j’ai noté que le gouvernement a joué sa partition en débloquant entièrement près de 13 milliards Fcfa au Cos-Lépi. Les 13 milliards Fcfa constitue le budget que le Cos-Lépi a envoyé au gouvernement pour l’exécution de sa mission de la correction de la Lépi. Le gouvernement a joué sa partition, l’Assemblée nationale a joué sa partition, la balle est dans le camp du Cos-Lépi. Je crois que très prochainement, nous députés à l’Assemblée nationale, nous allons chercher à voir ce qui ne va pas au Cos-Lépi. Nous avons suivi le Chef de l’Etat qui a dit que le gouvernement américain risque de nous retirer le deuxième compact du Millénium challenge account (Mca) au cas où les élections communales, municipales, locales et législatives ne sera pas organisées. La communauté internationale est en train de nous suivre. Nous avons l’obligation d’organiser ces élections
Propos recueillis par N.A

 Commentaires