Le président Béninois Boni YAYI participe aux côtés d’une dizaine de Chefs d’Etats de l’Afrique centrale et d’Afrique occidentale à un sommet de deux jours sur la sûreté et la sécurité dans le golfe de Guinée. #aCotonou

Politique

Publié le mercredi 26 juin 2013 | Présidence

Vos outils

Vidéos

Dans le dossier

Le président Béninois Boni YAYI participe aux côtés d’une dizaine de Chefs d’Etats de l’Afrique centrale et d’Afrique occidentale à un sommet de deux jours sur la sûreté et la sécurité dans le golfe de Guinée.

Poignée de mains entre les Présidents Paul BIYA et Boni YAYI Organisé à Yaoundé au Cameroun sous l’égide des Nations Unies avec le partenariat technique de l’Union Européenne, l’Organisation maritime internationale, l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le Commandement américain pour l’Afrique, le Centre d’étude stratégique de l’Afrique et l’Institut d’étude sur la sécurité, le sommet vise à proposer et adopter une solution commune face aux actes de pirateries et de brigandages sur les côtes africaines.

Ce sommet fait suite à la réunion des ministres des pays membres de la CEDEAO et de la CESAC tenue à Cotonou en Mars2013. Son enjeu interpelle en premier les pays Africains qui ont une façade maritime car l’on assiste à des actes de piraterie et de vol à main armée dans les eaux territoriales.il s’agit pour les Chefs d’Etat d’apporter une réponse coordonnée au niveau régional et international, aux défis que sont la piraterie maritime, les trafics de drogues, les vols à main armée et les autres activités maritimes illégales dans le Golfe de Guinée. Les Chefs d'Etat et de Gouvernement vont étudier et éventuellement adopter une série de mesures, qui ont été travaillées au préalable lors de la conférence interministérielle de Cotonou (Bénin) de mars 2013. L’un des défis les plus pressants de ce Sommet est celui de renforcer les pouvoirs de la Commission du Golfe de Guinée. Avec la découverte du pétrole en Côte d’Ivoire et au Ghana et du gaz en Namibie, toute la côte ouest africaine représente désormais un important réservoir d’hydrocarbures susceptible d’attirer des investissements internationaux, mais aussi des crises. D’où la nécessité pour les pays d’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Golfe de Guinée de sécuriser leurs zones.

A l’ouverture des travaux ce matin, le représentant de la Présidente de la commission de l’Union Africaine, celui du secrétaire général des Nations Unies et celui de la commission du golfe de guinée ont tour à tour apprécié la tenue de ce sommet qui évoque l’épineux problème de la sureté et de la sécurité dans le golfe de guinée. Ce golfe de guinée regorge de richesses halieutiques et minières ainsi que d’importants gisements d’hydrocarbure qui en font une grande zone d’intérêt géostratégique et une plaque tournante majeure de commerce international a dit le Président Alassane OUATARA. Selon le Président Alassane OUATTARA, « Près de 70% de la production pétrolière en Afrique est concentré dans le Golfe de Guinée. En outre selon les estimations, la capacité pétrolière dans le golfe de Guinée dépassera la production totale des nations du golfe persique à l’horizon 2020. Bien gérées nos richesses maritimes représenterons de réelles perspectives de développement économique de la région et permettront de réduire considérablement le niveau de pauvreté de nos populations. ».

Ce sommet se tient à un moment ou la piraterie dans le golfe de guinée augmente et prend une allure inquiétante en dépit des efforts déployés par les pays riverains et la communauté internationale, a dit à son tour le Président Idriss DEBY, Président de la CESAC. « La sécurité dans le golfe de Guinée ne concerne pas uniquement les pays riverains du golfe. Il concerne aussi les pays enclavés dont les importations et les exportations dépendent fortement de la sécurité de l’espace maritime et des ports du golfe. Il en est de même pour le ravitaillement en hydrocarbures des pays développés », a insisté le Président Idriss DEBY.

Et face à cette menace régionale, continentale et mondiale, le Président Paul BIYA s’est posé un certain nombre de questions sur le développement de l’Afrique. L’océan n’est pas seulement une étendue d’eau, il n’est pas une voie maritime pour le transit des marchandises, il est une source d’énergie, un réservoir de ressources minérales, végétal et animal a conclu le Président Paul BIYA.

Il faut retenir que le représentant du secrétaire général des Nations Unie, les Président OUATTARA et BIYA ont tous félicité le Président Boni YAYI pour ses multiples interventions pour la sécurité du golfe de guinée. On se souvient qu’en juillet 2011, le Président de la République, Docteur Boni YAYI, avait lancé un appel à la communauté internationale pour tirer la sonnette d’alarme face aux graves préjudices que causent les actes de pirateries pour les Etats africains et le monde libre en général. Il a saisi à plusieurs reprises le secrétaire Général des Nations Unies Banki Moon pour solliciter l’appui logistique de l’organisation onusienne face à l’urgence et à la gravité de la situation. C’est ainsi que prenant son bâton de pèlerin il a prit langue avec les pays voisins comme le Nigeria et le Togo pour mettre en place les premières actions dissuasives à travers des patrouilles mixtes. Beaucoup plus tard, en 2012 il a rappelé l’impérieuse nécessité pour les Etats riverains du golfe de guinée d’engager des actions concertées pour une plus grande efficacité face au phénomène d’ores et déjà épidémique de la piraterie maritime. Car, dira-t-il en substance, en la matière, les menaces sont connues, les enjeux et les défis sont suffisamment clairs pour qu’on hésite encore à mettre en place des mécanismes juridiques adéquats et une stratégie régionale appropriée pour traquer et mettre hors d’état de nuire les trafiquants en mer. Et c’est bien cet engagement qu’a salué ce lundi au palais des congrès de Yaoundé l’ensemble des Chefs d’Etat présents.

Cell-Com PR

Commentaires