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Trafic de bébés au Niger: deux prévenus libérés après 48 heures de garde à vue
Publié le lundi 5 janvier 2015   |  AFP


Ouverture
© AFP par HAMA BOUREIMA
Ouverture du procès sur le trafic de bébés
Photo : l`Épouse de Hama Amadou,ex président du Parlementdu Niger, Hazida Hama


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Niamey- Deux des prévenus dans un présumé trafic international de bébés, dont l’épouse de l’ex-président du Parlement du Niger, Hama Amadou, en fuite en France, ont été libérés lundi après deux jours de garde à vue, pour avoir tenté de quitter la capitale, ont indiqué leurs avocats.

Hadiza Amadou, l’épouse de l’ex-chef du parlement, lui-même impliqué dans ce trafic présumé, et Moussa Haitou, un ex-directeur de Banque, font partie de la vingtaine de prévenus remis en liberté provisoire, après 5 à 6 mois de détention pour "supposition d’enfant", un délit qui consiste à attribuer la maternité d’un enfant à une femme qui ne l’a pas mis au monde.

Mme Amadou et M. Haitou ont été arrêtés samedi alors que lui se rendait dans son village, situé au sud de Niamey, et elle était en route pour sa région natale de Tahoua dans l’ouest nigérien.

"Nos clients ont été remis en liberté par le parquet mais ils sont poursuivis pour +rébellion+, pour avoir opposé une forme de résistance aux agents des forces de l’ordre" qui les empêchaient de quitter la capitale, a déclaré à l’AFP un de leurs avocats, Nassirou Laouali.

Leur procès est fixé au "16 janvier 2015", a précisé à Mossi Boubacar, un des avocats de Hadiza Amadou.

L’épouse de l’ex-chef du parlement et M. Haitou "se sont vu notifier l’interdiction formelle de franchir le poste de police" samedi à la sortie de Niamey. Ils ont ensuite été conduits à la police judiciaire, où ils ont passé 48 heures en garde à vue.

Ils ont été "déférés ce lundi matin au parquet", a affirmé à l’AFP Me Boubacar.

Tous les deux ont arrêtés sur la base "d’une note du procureur de la république interdisant à tous les prévenus de voyager", a souligné Me Laouali. "La restriction de déplacements de prévenus n’est valable seulement que lorsqu’une l’affaire est en instruction" or "nous ne sommes pas dans ce cas d’espèce", a-t-il dénoncé.

"On est passé de la poursuite à la persécution de nos clients", a dénoncé Me Laouali à la presse.

Le procès de l’ex-président du Parlement et opposant Hama Amadou, en fuite, et d’une vingtaine de personnes dont son épouse, pour un présumé trafic international de bébés s’est ouvert vendredi dernier et a été renvoyé au 30 janvier.

Seul Hama Amadou, devenu le principal opposant au chef de l’Etat Mahamadou Issoufou, n’a pas comparu au procès.

L’ancien chef du Parlement, déjà remplacé à la tête de l’institution, avait précipitamment quitté le Niger fin août, après le feu vert donné par les députés pour son audition par la justice dans l’affaire de trafic de bébés. Un mandat d’arrêt a depuis été émis à son encontre.

bh/eak/sba

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