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Les 4 Vérités N° 614 du 12/1/2015

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Mise en exécution du Budget de l’Etat, Gestion 2015 Des mesures de lutte contre les éléphants blancs
Publié le lundi 12 janvier 2015   |  Les 4 Vérités


Komi
© Autre presse par DR
Komi KOUTCHE, Ministre de l`Economie des Finances et des Programmes de Dénationalisation -


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(Interdiction de démarrage de tous nouveaux projets de même nature sans achever ceux en cours)
Jean-Louis KOGBEDJI
Le ministre de l’Economie, des finances et des programmes de dénationalisation, Komi Koutché a procédé ce jeudi 08 janvier 2015, au lancement officiel de l’exécution du Budget de l’Etat, gestion 2015. C’est en présence d’un parterre de participants dans la salle bleue du Palais des congrès de Cotonou.
Le budget de l’Etat, gestion 2015, s’élève à 1.506.638 millions. Il a été officiellement lancé avec le guide d’exécution des dépenses publiques et le passeport du contrôle financier de même que le répertoire des prix de référence pour l’administration au titre de cette année. Lorsqu’il est exécuté dans le strict respect des mesures qui sont indiquées, ce budget devra permettre d’atteindre les objectifs macroéconomiques qui se résument à un taux de croissance de 6% contre 5.7 en 2014, un taux d’inflation d’environ 2% contre une norme de 3%, un taux de pression fiscale de 16.1% et un taux d’investissement public de 8.5% du PIB contre 6.7% en 2014.

Après le mot introductif du directeur général du budget, Célestin Hossou, le ministre de l’économie, Komi Koutché, s’est réjoui de la présence impressionnante des invités et autres. Il a remercié le Chef de l’Etat et précisé que le vote sans anicroche du budget doit être perçu comme un défi lancé par les députés qu’il n’a pas manqué de féliciter pour leur sens de patriotisme.
Puis, le ministre a rappelé les éléments de contexte d’élaboration de ce budget que sont la mise en application de la LOLF, l’entrée en vigueur du Tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO et l’année d’élections majeures dans le pays.
Komi Koutché a aussi insisté sur les réformes majeures introduites dans le dispositif d’exécution des dépenses publiques.
Sur le plan de la transparence et de l’efficacité budgétaires, il a annoncé la réforme des recettes auxiliaires pour l’unicité de la trésorerie, l’élaboration du guide d’exécution des dépenses publiques et du passeport du contrôle financier, l’actualisation du répertoire des prix avec des innovations majeures et la dématérialisation de la chaîne de gestion des dépenses publiques.
Sur le plan de la discipline budgétaire, il a fait cas de la priorité aux paiements des dettes antérieures au cours du premier mois de la gestion budgétaire de sorte à consacrer 10% du premier chargement de crédits à l’apurement desdites dettes et 15% pour les nouveaux engagements jusqu’à apurement total des anciennes dettes, l’arrimage des autorisations d’engagement au rythme d’entrée des recettes.

Des réformes majeures introduites

Les réformes majeures introduites ont également trait aux mesures de politique économique. A ce niveau, le ministre a évoqué la réservation de 60% des commandes de mobiliers de bureaux à la consommation locale, ce qui appelle des artisans un effort de satisfaction des besoins de l’administration ; il y a aussi la réservation de 80% des commandes de vivres au profit des cantines, restaurants universitaires et prisons civiles à la production agricole nationale ; de même que 50% des commandes de la fourchette de zéro à cinq millions de francs CFA doit revenir aux petites et moyennes entreprises conformément aux standard de Small business.

Quelques grandes lignes des propos du ministre

Les réformes majeures introduites dans le dispositif d’exécution des dépenses publiques
Sur le plan de la transparence et de l’efficacité budgétaires ;
- La réforme des recettes auxiliaires pour l’unicité de la trésorerie ;
- L’élaboration de deux outils (le guide d’exécution des dépenses publiques et le passeport du contrôle financier) ;
- L’actualisation du répertoire des prix avec des innovations majeures ;
- La dématérialisation de la chaîne de gestion des dépenses publiques.

Sur le plan de la discipline budgétaire
- Priorité aux payements des dettes antérieures au cours du premier mois de la gestion budgétaire de sorte à consacrer 10% du premier chargement de crédits à l’apurement desdites dettes et 15% pour les nouveaux engagements jusqu’à apurement total des anciennes dettes ;
- L’arrimage des autorisations d’engagement au rythme d’entrée des recettes ;
- Encadrement et régulation de certains postes de dépenses à grande consommation de ressources tels que ceux de location de véhicules et des voyages à l’extérieur ;
- La règlementation des arrêtés à incidence financière même pour ceux sont intrinsèquement liés aux attributions des structures bénéficiaires ;
Du point de vue des mesures de politique économique
- Réservation de 60% des commandes de mobiliers de bureaux à la consommation locale (ce qui appelle des artisans un effort de satisfaction des besoins de l’administration) ;
- Réservation de 80% des commandes de vivres au profit des cantines, restaurants universitaires et prisons civiles à la production agricole nationale ;
- 50% des commandes de la fourchette de zéro à cinq millions de francs CFA doit revenir aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) conformément aux standard du Small Business Promotion.
• Ce budget, lorsqu’il est exécuté dans le strict respect des mesures indiquées supra devra permettre d’attendre les objectifs macroéconomiques ci-après :
- un taux de croissance de 6% contre 5,7% en 2014 ;
- un taux d’inflation d’environ 2% contre une norme de 3% ;
- un taux de pression fiscale de 16,1% ;
- un taux d’investissement public de 8,5% du PIB contre 6,7% en 2014.
• Il est donc lancé officiellement le budget général de l’état gestion 2015 pour un montant total de 1506 638 millions ainsi que les principaux outils de soutien à son exécution que sont :
- le guide d’exécution des dépenses publiques ;
- le passeport du contrôle financier et ;
- le répertoire des prix de référence pour l’administration au titre de 2015.
Toutes ces mesures sont prévues pour être suivies par des mécanismes participatifs appropriés auxquels le Gouvernement invite chaque Béninoise et chaque Béninois à adhérer.

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