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La Presse du Jour N° 2299 du 14/1/2015

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Présidentielles de 2016 : La candidature du Juge Angelo D. Houssou fortement suscitée
Publié le mercredi 14 janvier 2015   |  La Presse du Jour


Angelo
© Autre presse par DR
Angelo Houssou, juge beninois


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ls sont nombreux les Béninoises et Béninois qu’ils souhaiteraient voir le juge Angelo Houssou briguer la magistrature suprême à la présidentielle de 2016. Ils y travaillent auprès de l’homme contraint à quitter son pays à cause des ordonnances du 17 mai 2013. Et apparemment, leur vœu est exaucé.
Que d’initiatives ne prennent-ils pas ces jeunes, hommes et femmes de tous les âges et de toutes les catégories sociales pour convaincre le juge Angelo Houssou à se présenter aux prochaines élections présidentielles ! Appel à candidatures, messages de soutien, mobilisations à l’intérieur et à l’extérieur du pays,…Mais de raisons donnent à penser que ces initiatives ont trouvé un écho favorable auprès de l’intéressé. Les preuves….
En effet, de par ses ordonnances de non-lieu jamais contredites du 17 mai 2013, il a redoré le blason de la maison justice. C’est ainsi que le 17 mai 2014, à l’occasion du premier anniversaire de cet acte de courage sans précédent, de nombreux jeunes, hommes et femmes de tous les âges et de toutes les catégories sociales, tous ulcérés par les persécutions subies par ce juge, se sont mobilisés pour célébrer, à leur manière, l’indépendance de la maison justice et surtout la bravoure d’un jeune juge qui incarne désormais à leurs yeux le visage de l’audace et de la véritable rupture. A partir de cette date anniversaire, les amis, sympathisants, admirateurs du juge Angelo Houssou ont décidé de porter l’homme à la place qu’ils estiment être la sienne désormais dans l’animation de la vie publique nationale. Ce qui s’est traduit par la suite par la création de cadres et mouvements divers pour susciter la candidature du juge Angelo Houssou aux élections présidentielles de 2016.
Le héros d’un peuple…
L’aboutissement heureux de cette demande, incontestablement, est facilité par le juge Angelo Houssou. En effet, il est rentré dans une posture qui comble les attentes. De son exil forcé, il reste très attaché à l’animation de la vie socio-politique du pays. Il n’hésite pas à intervenir chaque fois que la situation le lui impose. Très vite, tout s’est emballé par sa première tribune du 22 mai 2014 intitulée : «Le Bénin survivra à la honte d’aujourd’hui» dans laquelle il a clairement annoncé sa détermination à vivre désormais une citoyenneté plus active basée sur l’exercice de son droit à la parole et de son devoir de contribuer à l’amélioration de la gouvernance au Bénin. Il en a été de même dans sa tribune relative à la proposition de loi relative au retrait du droit de grève aux magistrats. Même le 1er août 2014, à l’occasion de la commémoration du 54eme anniversaire de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale, le juge a encore donné de la voie à travers une retentissante tribune qui avait déjà les allures d’un discours-programme. S’adressant à ses compatriotes, il parle de «l’unité nationale à construire et à consolider». Il décline sa vision d’un «pouvoir judiciaire à moderniser pour en faire un facteur de développement et de paix sociale». Il conclut en insistant sur «la culture de la démocratie à promouvoir…». A partir de ces tribunes, tout le monde comprend que Angelo Houssou n’est plus simplement ce juge qui a redonné à la justice béninoise ses lettres de noblesse ; désormais, il est clair qu’au-delà de la seule justice, c’est à l’appel de tout un peuple qu’il répond. Par exemple, il conclut sa tribune du 1er août 2014 sur cette exhortation qui annonce les couleurs : «Osons servir le pays et faire de nos intelligences une plus-value au développement national. Travaillons à laisser un Bénin vivable pour nos enfants. C’est un pari à notre portée. Gagnons-le… !».
Un activisme de fin d’année qui dissipe les derniers doutes !
Décembre 2014 a été un mois particulièrement dense pour le juge Angelo Houssou. Dès le 8 décembre, journée nationale de lutte contre la corruption, il publie une tribune pour dire sa détermination à combattre ce fléau. Le lendemain 09 décembre, il ressort sa plume, pour apporter son soutien aux marches organisées le jour anniversaire de l’adoption de la Constitution du Bénin, marches à travers lesquelles les mouvements réunis autour de la plate-forme revendiquaient la tenue des élections à bonne date. Et il le dira : «Je viens ici apporter ma caution à ce mouvement de salut national», rappelant au passage à l’attention de qui de droit : «Un régime tombe dans l’indignité quand il cherche des alibis pour ne pas déposer les clés à la fin de son bail». Là aussi, l’écho est retentissant. Mais ce sont surtout les deux derniers messages de l’année du juge à ses compatriotes qui dévoileront définitivement ses intentions d’être à leurs côtés pour les grands moments à venir. Dans le premier, celui publié à l’occasion de la fête de Noël, on découvre un homme déjà prêt pour le combat, par exemple quand il écrit : «…à tous ceux qui pensent que le changement est impossible et qui voient l’avenir comme une épée de Damoclès, je leur dis avec foi : l’espoir est permis ; une vie meilleure est possible et son avènement est proche ». Et comme il sait quelles sont les attentes du peuple, alors, dans le même message du 24 décembre, il joue la carte de l’optimisme : « Dans notre foi, dans notre génie national, nous sommes en bonne voie de trouver les armes les plus fermes que nous offre la démocratie pour conjuguer au passé notre déception du régime de la Refondation et toutes les trahisons qu’il nous a infligées ». Le meilleur pour la fin, à travers son message du 30 décembre de présentation de vœux à ses compatriotes. A travers une critique, ce sont ses propres ambitions qu’il étale, quand il écrit : « « Il n’est plus possible de gouverner aujourd’hui le Bénin comme on l’a fait au cours des dernières années : esquiver les vrais problèmes, poser des pansements sur des blessures qu’on ne soigne jamais, remettre à demain ce qu’il faut faire sans délai…». Et comme pour confirmer qu’il sait ce qu’il veut et où il va, Angelo Houssou indique la voie à suivre : «La seule façon de maîtriser notre destin est de choisir la voie difficile et courageuse, mais salutaire des réformes structurelles et profondes. A l’évidence, celles-ci bousculeront nos habitudes, nos intérêts immédiats, mais elles auront l’avantage de sécuriser l’avenir et surtout de laisser à la postérité un pays que nous serons fiers de lui léguer». Et à ceux qui pouvaient encore avoir des raisons de douter de la destination, le Juge Angelo Houssou précise ceci : «Nous sommes au début du chemin, mais nous sommes sur le bon chemin». Avant de conclure son message de vœux aux allures de discours sur l’état de la Nation par cet autre vibrant appel à l’optimisme comme il sait si bien le faire : «N’acceptons jamais le pire lorsque le meilleur est possible». Depuis lors, les choses commencent à se clarifier dans l’esprit de ses nombreux supporters.
Euloge Badou

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