Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Fraternité N° 3773 du 12/1/2015

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Rapport d’expertise du chantier du nouveau siège du Parlement : Nago dénonce une ‘’alchimie terrible’’ au sommet de l’Etat
Publié le vendredi 16 janvier 2015   |  Fraternité


Assemblée
© Autre presse par DR
Assemblée nationale du bénin
Photo: Mathurin Nago, Président de l’Assemblée Nationale


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le président de l’Assemblée nationale, le Professeur Mathurin Coffi Nago, n’a pas du tout digéré la communication du gouvernement hier sur le rapport d’expertise technique du chantier du nouveau siège de l’Assemblée nationale à Porto-Novo. A la fin du débat général sur le dossier hier au Parlement, le président Mathurin Coffi Nago, n’a pas boudé son plaisir pour dénoncer une opacité totale dans la gestion du dossier par le gouvernement. Il est allé ironiser sur l’allure que prend aujourd’hui le dossier. Ceci, en référence au fait que le gouvernement parle aujourd’hui de règlement à l’amiable dans le dossier du nouveau siège de l’Assemblée nationale dont les travaux ont été abandonnés et qui a conduit plusieurs personnes dont des cadres et des entrepreneurs en prison. Pour le président Mathurin Coffi Nago, il est ‘’une alchimie terrible’’ que l’Etat béninoise qui est pourtant victime dans le dossier devienne aujourd’hui l’accusé.
(Lire plutôt un extrait de la déclaration du président Mathurin Coffi Nago)

Déclaration du président Mathurin Coffi Nago à propos du rapport d’expertise technique du chantier du nouveau siège du Parlement
« …Si je me réfère à ce que les collègues ont dit, vous avez tenté de venir nous apporter les éléments de clarification, mais j’ai l’impression que vous avez plongé dans l’obscurité totale. C’est ce que je ressens à travers les interventions des uns et des autres. Les sentiments que les collègues ont est qu’aujourd’hui, la victime devient l’accusé. La victime ; c’est-à-dire l’Etat béninois est perçu aujourd’hui comme l’accusé. Par une alchimie terrible, on est arrivé à le transformer en accusé. C’est l’Etat béninois qui a eu tort. C’est l’Etat béninoise qui doit réparer les préjudices causés par les entreprises. L’Etat béninois est obligé de demander un règlement à l’amiable. C’est le fautif qui doit demander, supplier les entreprises pour un règlement à l’amiable. Je voudrais dire à l’intention de mes collègues que ce dossier remonte au 8 novembre 2012 et que c’est l’Assemblée nationale qui l’a justifié sur la base de dossiers précis, sur la base des informations précises et réelles. Cela veut dire que ce qui a été fait par l’Assemblée nationale depuis ce temps là a été fait sur la base d’éléments véridiques. Aujourd’hui, j’ai comme impression que l’on tente d’une part d’enjoliver ce qui parait totalement nauséabond et d’autre part de montrer que les députés ont eu tort d’avoir crier haro sur le dossier. Quand je me réfère à ce que les autres collègues ont dit, je dis que votre communication n’a convaincu personne. C’est ce qui a amené d’autres collègues à demander le rapport d’expertise. C’est ce qui a amené des collègues à demander la feuille de route. C’est ce qui a amené des collègues à demander pourquoi une consultation restreinte. Pourquoi le Bureau Veritas Bénin ? Pourquoi pas un autre ? Les collègues ont dit que le chantier était évalué à 16 milliards Fcfa parce que les Chinois qui ont soumissionné avaient proposé 18 milliards Fcfa. Ainsi, à cause d’une différence de 2 milliards Fcfa, on a remis le projet à un regroupement d’entreprises de circonstances (…) Dès le lendemain de l’adjudication, les avenants ont commencé. Avec les difficultés, ne soyez pas surpris que nous venions à une cinquantaine de milliards Fcfa. Les avenants vont commencer par pleuvoir et on a trouvé un terme tout à fait judicieux, ‘’le règlement à l’amiable’’. Quelqu’un a parlé du bal des milliards. Je ne sais pas s’il ne faut pas de bal. Le bal est un peu ordonné. Disons le désordre des milliards. Je voudrais tout au moins que la représentation nationale puisse dire que ce n’est pas bon. Je supplie les collègues de ne pas dire que c’est bon (…) Nous sommes au début d’un recommencement et ce n’est pas la fin. Peut-être la 8ème ou la 10ème législature connaîtra la fin… »
Propos recueillis par Karim Oscar ANONRIN
La rédaction

 Commentaires