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Parlement :Les députés fcbe répondent à l’opposition
Publié le mardi 20 janvier 2015   |  24 heures au Bénin


Grégoire
© Autre presse par DR
Grégoire Akoffodji


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Le député Grégoire Akoffodji au nom de l’inter groupe parlementaire fcbe, a fait hier une déclaration à la tribune officielle de l’Assemblée Nationale. Ceci en réponse à l’Honorable Lazare Sèhouéto vendredi dernier qui avait peint en noir les actes posés par le gouvernement par rapport à l’échec du dialogue politique et aux récentes décisions de la Cour Constitutionnelle .

La démarche de l’inter groupe parlementaire Fcbe a pour but d’éclairer l’opinion nationale et internationale par rapport aux manœuvres politiques de l’opposition et qui sont de nature à mettre un terme au mandat de Yayi Boni à travers les marches répétitives.

Selon la déclaration lue par L’honorable Grégoire Akoffodji la décision de la cour constitutionnelle est salutaire et félicite le cos/lépi et l’ensemble des députés qui participent au processus de correction du fichier électoral.

N.A


LIRE LA DECLARATION DECLARATION DES DEPUTES MEMBRES DE L’INTERGROUPE PARLEMENTAIRE FCBE

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés, chers collègues.

La situation politique nationale a nourri au sein de notre Intergroupe Parlementaire une réflexion que nous avons décidé de rendre publique sous la forme d’une déclaration pour éclairer l’opinion nationale et internationale.
Depuis les élections présidentielles de 2011 qui ont brillamment
porté, une deuxième fois, pour un mandat d’une durée de cinq ans, le Président Boni YAYI à la magistrature suprême de notre pays, nous avons assisté à une évolution des stratégies de l’opposition visant à une remise en cause de l’ordre constitutionnel. Toutes les manœuvres engagées ont eu pour unique fin : l’arrêt par des moyens non légaux, par des ruses politiciennes, du mandat du Président de la République.
Nous nous contenterons d’en évoquer l’évolution récente.
Ces stratégies ou manœuvres ont connu un point d’accélération avec les évènements récemment intervenus au Burkina-Faso. Sur la base de ce qui s’est passé au Burkina, l’opposition a engagé une série de marches pour, dit-elle, contraindre le Gouvernement de notre pays à organiser les élections locales, communales et municipales ainsi que les élections législatives. Dans cette démarche, l’opposition en prétendant se ranger du côté du peuple s’est présentée comme la victime, le Président de la République et « l’Etat FCBE » étant les bourreaux désignés. Ce schéma réducteur intentionnellement tronqué a connu la riposte des forces soutenant le Président de la République : ce fut la déferlante des marches qui continuent d’apporter un soutien franc et massif au Chef de l’Etat. Or, tout le monde sait que les difficultés liées à l’organisation des élections relèvent des contradictions internes au COS-LEPI et que ni la responsabilité du Chef de l’Etat ni celle de son Gouvernement ne sont nullement engagées dans cette situation de non livraison de la Liste Electorale Permanente informatisée. Premier acte…

Les délais contenus dans le code électoral, par rapport aux diverses
opérations préalables à la tenue des élections proprement dites, ont
conduit un groupe de Députés à introduire l’examen d’une proposition de loi dérogatoire à certaines dispositions du Code Electoral.
L’objectif visé était de permettre, une fois la LEPI rendue disponible, la tenue rapide des élections dans le strict respect de notre Constitution. Cette proposition de loi s’est heurtée aux dispositions du Protocole sur la Démocratie et la bonne gouvernance de la CEDEAO qui interdit toute modification de la loi électorale six mois avant les élections sauf consensus national sur les points sujets à modification. C’est dans ces conditions, et uniquement pour trouver un accord entre tous les acteurs de la vie politique au Bénin, sur la modification du code électoral que le Chef de l’Etat a pris l’initiative du dialogue politique. La suite, on la connaît : retrait unilatéral du Dialogue de « la plateforme » après avoir posé des préalables comme si le pays était en crise, les institutions constitutionnelles bloquées et que le dialogue politique souhaité devait être un forum pour tracer le chemin à l’exécutif avec des « décisions exécutoires sur les points d’accord ». Deuxième acte…
L’introduction d’une proposition de loi visant la suspension du mandat des maires élus en 2008 apparaît comme une autre manœuvre visant à créer dans notre pays une situation de crise par la disparition du pouvoir au niveau décentralisé. Troisième acte…
En attendant l’examen du rapport de la commission des lois de l’Assemblée Nationale sur ce sujet, nous voudrions en appeler à la vigilance de tous nos collègues et du peuple béninois sur ce qui apparaît comme une tentative de déstabilisation nationale. Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Chers Collègues,
Si le développement en trois actes que nous avons évoqué supra n’a connu une quelconque prospérité, nous le devons à la vigilance et à la clairvoyance de notre peuple mais aussi à la sagesse de la Cour Constitutionnelle qui a pris la décision DCC 15-001 du 09 janvier 2015 fixant les dates des élections législatives et celles des locales, communales et municipales.
En prenant cette décision courageuse, la Cour Constitutionnelle du
Bénin donne la preuve qu’elle est garante du bon fonctionnement des institutions mais surtout qu’elle est au service de notre peuple et qu’elle a une conscience claire de sa mission. L’impasse vers laquelle le blocage du dialogue politique nous conduisait serait le terreau tant attendu par d’aucuns pour labourer les terres du désordre, de l’insurrection populaire pour récolter la mise entre parenthèses de nos acquis démocratiques.
En saluant les perspectives de préservation de nos valeurs démocratiques renouvelées par la Cour, les Députés membres de la majorité Intergroupe Parlementaire FCBE appellent le peuple à se mobiliser pour assurer le succès des élections législatives et communales annoncées pour les 26 avril et 31 mai 2015.
Nous tenons à féliciter les membres du COS-LEPI pour le travail de qualité abattu. Nous en appelons à leur esprit patriotique pour se
donner la main afin que les délais pour la production de la liste électorale soient tenus, d’une part, et que cette liste soit exhaustive, inclusive, fiable, d’autre part.
Nous tenons à affirmer que notre lecture des contradictions qui agitent notre Nation, ne saurait occulter notre main tendue pour un dialogue fécond, sans préalable, sans idée préconçue, avec tous les acteurs politiques dans le respect strict de nos institutions et de la République.

Fait à Cotonou, le 19 janvier 2015

L’Intergroupe Parlementaire FCBE

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