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Le Matinal N° 4515 du 12/1/2015

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Intégration sous-régionale:Six Chefs d’Etat évoquent l’avenir de l’Uemoa à Cotonou
Publié le mardi 20 janvier 2015   |  Le Matinal


20è
© Autre presse par Presidence CI
20è anniversaire de l’OHADA : Le présidents Yayi Boni et ses pairs du Togo, de la côte d`ivoire et du Niger ont eu une séance de travail avec le président Burkinabé Blaise Compaoré
Mercredi 16 Octobre 2013. Palais de la Présidence du Faso. Les Présidents Alassane Ouattara et Blaise Compaoré ont eu une séance de travail avec leurs pairs du Togo, du Bénin et du Niger. Photo : Les présidents Boni Yayi, Faure Gnassingbé et Alassane Ouattara.


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20 ans après sa création, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) continue de faire son petit bonhomme de chemin. Afin de faire le point sur l’état d’avancement du processus d’intégration de l’union, Alassane Ouattara, Macky Sall, Faure Eyadéma, Michel Kafando, et José Mario Vaz, étaient tous présents, le lundi 19 janvier 2015, à l’invitation du président béninois, Yayi Boni, président en exercice de la Conférence des Chef d’Etat de l’Uemoa.


Les Chefs d’Etat et de gouvernement des huit pays de l’Uemoa, ont tenu la 18ème session ordinaire de leur conférence à Cotonou, le lundi 19 janvier 2015. Cette rencontre qui a eu pour cadre le Palais des congrès à Cotonou, a permis de prendre des résolutions pour le futur de l’espace sous-régional. Dans une ambiance empreinte de solennité, c’est au ministre nigérien des Finances, et président du Conseil des ministres, Gilles Maillet, que la charge est revenue de planter le décor. Dans son compte-rendu de l’évolution de l’actualité sociopolitique de l’espace sous-régionale, le ministre nigérien, a mis un accent sur les avancées, et les défis à relever. L’année 2014, a-t-il déclaré, a été marquée par une nette progression de l’activité au sein de l’union. Le Produit intérieur brut (Pib) s’est accru de 6,8% contre 5,8% en 2013. En 2015, a poursuivi Gilles Maillet, l’activité économique dans l’espace Uemoa sera bien orientée. Il est attendu un taux de croissance de 7,2% du produit intérieur brut, après 6,8% en 2014. « La croissance économique serait portée principalement par la poursuite des investissements dans les infrastructures ainsi que l’essor des activités minières et industrielles », a indiqué le président du Conseil des ministres. Au titre de l’amélioration de la situation alimentaire, des actions sont engagées à travers la mise en œuvre des projets et programmes qui concourent au renforcement de la résilience des populations, et le programme d’hydraulique villageoise de l’Uemoa, avec une prise en compte des volets agricoles, pastoraux et sociaux par des aménagements multi-usages. D’autres réformes sont également en cours sur le foncier rural et urbain au sein de l’union.

Une gestion efficace de la crise burkinabè !

Pour le ministre nigérien, les bonnes performances économiques de l’union, ont été obtenues dans un environnement sociopolitique et sécuritaire globalement apaisé, conforté par l’Acte additionnel relatif à la paix et la sécurité adopté par la conférence des Chefs d’Etat. « Cet instrument a permis une gestion efficace et un dénouement heureux de la récente crise politique survenue au Burkina Faso », a-t-il ajouté. Cependant, pour un développement économique et social durable de l’Uemoa, plusieurs défis restent à relever. Selon, le président en exercice de la conférence des Chefs d’Etat, Yayi Boni, il s’agit de la pérennisation d’une croissance forte, la transformation structurelle des économies et le développement inclusif, l’emploi des jeunes, la promotion du genre et la formation de ressources humaines. « Il s’y ajoute l’amélioration de l’environnement des affaires, de la qualité de la dépense publique dans les Etats membres et le renforcement du dispositif de prévention de la fièvre à virus Ebola », a-t-il indiqué.

W.N

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