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Crise répétée à la Ccib: Boni Yayi va siffler bientôt la fin de la récréation
Publié le mardi 5 fevrier 2013   |  La Presse du Jour


Thomas
© AFP
Thomas Boni Yayi, président de la République du Bénin


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La situation instable dans laquelle se trouve la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin préoccupe le Chef de l’Etat, le Dr Boni Yayi. Selon des sources proches de son entourage, « le Président de la République qui a jusque-là laissé faire les uns et les autres sera bien obligé de prendre le taureau par les cornes ».
« Actuellement préoccupé par la visite officielle qu’il effectue le 6 février 2013 en France, le Président Boni Yayi prendra ses responsabilités dès son retour », affirment des mêmes sources concordantes. Cette intervention programmée du Chef de l’Etat dans la crise qui secoue la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin est en tout cas très attendue par les membres de la grande famille des opérateurs économiques à l’instar de ceux qui ont marché à Parakou le vendredi 1er février 2013 pour dénoncer l’exclusion dont ils sont l’objet et réclamer le respect strict des textes qui régissent les élections consulaires. C’est en effet depuis le 15 décembre 2011 que la pagaille a commencé à la Ccib. Succombant à la pression de certains opérateurs économiques, le gouvernement a en effet mis un frein au processus électoral qui a été lancé par le Président Ataou Soufiano qui dirigeait la Ccib. Une équipe de transition présidée alors par M. Pierre Zocly d’Alcantara a été installée. Après 180 jours de transition, cette équipe est totalement passée à côté de la mission qui lui a été confiée. Il s’agit, entre autres, d’assurer la gestion des affaires courantes de la Ccib, de toiletter les textes statutaires de la Ccib pour tenir compte du contexte économique actuel et de la vision du Président de la République en matière de promotion du secteur privé et d’accompagner le ministre du commerce dans l’organisation des élections sur la base de nouveaux critères et textes révisés. Ces textes révisés ont été contestés par certains opérateurs économiques qui y voient des critères d’exclusion. Avant de saisir la Cour Suprême, l’arbitrage de la Commission Joseph Gnonlonfoun a été sollicité. On croyait que tout pouvait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Hélas ! La Commission électorale mise en place pour organiser les élections consulaires a rapidement montré ses limites. A preuve, les élections consulaires qui devraient avoir lieu le 27 janvier 2013 ont été reportées sine die. Les explications apportées par le Président de cette Commission au cours d’une rencontre avec la presse le vendredi 1er février dernier sont loin de convaincre les opérateurs économiques qui appellent le Chef de l’Etat, le Dr Boni Yayi au secours.

Affissou Anonrin

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