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Le Matinal N° 4515 du 12/1/2015

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Fronde sociale:L’enseignement maternel et primaire paralysé
Publié le mercredi 21 janvier 2015   |  Le Matinal


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Les enseignants de la maternelle et du primaire sont mécontents. Ils observent depuis hier, mardi 20 janvier 2015, une grève d’avertissement de 48 heures. Pour les 58 syndicats ayant signé la motion de paralysie, l’attente a longtemps duré. Le gouvernement, selon eux, s’est mué dans un silence inquiétant et s’oppose à tout dialogue. Et pour exprimer davantage leur amertume, ils ont organisé une longue et épuisante marche sur le ministère de l’Enseignement supérieur.


Partis de l’Etoile rouge, les manifestants ont rallié le rond point de Vèdoko, puis l’échangeur de Houéyiho, avant d’échouer au lieu indiqué. Pour le Porte-parole des organisations syndicales du ministère des Enseignements maternel et primaire, Maxime Agossouvè, il n’y a aucune concession à faire autour du rétablissement de l’allocation d’incitation à la fonction enseignante. « Depuis 2008, cette allocation nous a été accordée. Mais depuis lors, le gouvernement nous l’a purement, simplement et injustement retirée. », a-t-il fait savoir. En plus de cette question centrale, les travailleurs exigent également le rétablissement des primes spécifiques et de rendement aux enseignants en poste sédentaire, supprimée depuis 2011. A cela s’ajoute, l’amélioration des conditions de vie des éducateurs et éducatrices, restés sans un copeck, depuis 8 ans. Toutes ces questions restées en l’état sont pourtant sur la table du ministre d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur, affirme le porte-parole. « La question dépasse les compétences de notre ministre de tutelle. En octobre 2014, nous avions menacé de paralyser l’enseignement et le ministre d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur François Abiola, nous a fait appel. Il nous faisait savoir qu’il va rendre compte en Conseil des ministres et que dans une semaine, notre situation sera réglée. Depuis octobre, silence radio », a-t-il fait savoir. Si les choses devront rester sans échos, les enseignants promettent de tout paralyser. « S’ils veulent qu’on les accompagne à tuer le système éducatif, nous le ferons volontiers », a-t-il fait savoir.

Hospice Alladayè

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