Suppression des peines privatives de libertés : les députés de l’opposition et de la mouvance doivent accorder leurs violons pour accompagner la presse #aCotonou

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Suppression des peines privatives de libertés : les députés de l’opposition et de la mouvance doivent accorder leurs violons pour accompagner la presse

Publié le mercredi 21 janvier 2015 | Notre Voix

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Rosine Vieyra Soglo, Député à l`Assemblée Nationale et Ex Présidente de la Renaissance du Bénin (RB)

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Activités de l`Assemblée Nationale 2015

Les députés de la sixième législature poursuivent l’examen du projet du Code de l’information et de la communication en République du Bénin. La plénière d’hier a permis de décrypter et de valider 3 des quatre titres dudit projet. Ils ont été adoptés à l’unanimité des députés. Les débats ont été un peu houleux sur la question de la mise en place du comité de gestion du fonds d’appui au développement des médias. Certains députés estiment que ce comité ne devrait pas être dirigé par le représentant de la Haac en son sein encore moins par celui du gouvernement. Pour d’autres, ce fonds doit être logé au trésor public pour des raisons de transparence. Mais quelques uns souhaitent plutôt qu’il soit domicilié dans une banque pour éviter les tracasseries administratives. Les débats vont se poursuivre demain jeudi où il sera question d’examiner le titre (4) tant attendu relatif à la suppression ou non des peines privatives de libertés. Les avancées notables déjà enregistrées rassurent quant à l’aboutissement heureux de ce code avec à la clé la dépénalisation des délits de presse. Plusieurs députés plaident déjà en sa faveur. Et il est souhaitable que la tendance soit maintenue pour qu’à l’issue de l’examen et du vote, ledit code soit débarrassé des peines privatives de libertés. Ce serait à l’actif des députés de la sixième législature, peut être leur cadeau de fin de mandature à la presse béninoise.
Etienne AVONON

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