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Le Potentiel N° 651 du 21/1/2015

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Théâtre :Le festival ambulant Migration s’installe au Bénin
Publié le mercredi 21 janvier 2015   |  Le Potentiel


Alougbine
© aCotonou.com par DR
Alougbine Dine est un acteur culturel Béninois.Directeur de l`Ecole internationale de Théâtre du Bénin (Eitb)


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Après le Nigéria, le Burkina Faso, le Niger, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire, le festival ambulant Migration de l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin et de l’Atelier Nomade se pose au Bénin. Le menu de cette dernière étape a été dévoilé au cours de la conférence de presse donnée par le Directeur de l’institution, Alougbine Dine, ce vendredi 16 janvier à l’auditorium de l’Institut français de Cotonou.

Cotonou, Porto-Novo et Parakou sont les villes béninoises qui accueillent les manifestations du festival ambulant Migration de l’EITB-Atelier Nomade. Trois nouvelles villes qui s’ajoutent au sept précédentes dans lesquelles les spectacles de cette structure de formation en arts et techniques de théâtre ont été donnés à la grande satisfaction des différents publics.
A compter de ce mardi 20 janvier 2015, le festival déploie ses phares à Cotonou. C’est l’Institut français de la capitale économique du Bénin qui reçoit pour ce premier axe les représentations au programme jusqu’au 23 janvier, tous les soirs. « La Charrette de la mort », « La Secrétaire particulière », « A la poursuite du temps », « Roberto Zucco », « Abikou », « L’augmentation » seront proposés au public de l’institut. Ce sera ainsi du théâtre en salle, déambulatoire et une performance artistique. Porto-Novo reçoit également sa part de Migration à partir du vendredi 23. Le festival y reste aussi le samedi 24 pour offrir aux populations de cette ville les produits de trois années de formation des étudiants de l’école et de travail des professionnels de l’Atelier Nomade. Cap est ensuite mis sur Parakou pour deux jours de passion théâtrale. Les 26 et 27 janvier prochain sont les dates du festival dans la cité des Kobourou. Par ailleurs, l’apothéose de cette édition de Migration sera « La nuit du songe », a informé le Directeur Alougbine Dine. Cette ultime activité est programmée pour le dimanche 01 février à Cotonou. Elle va consister en une longue procession d’animations et de prestations sur le parcours Carrefour la vie-Place de l’Etoile rouge. En coordination avec les élus locaux, cette action vise à partager les derniers instants festifs de la troisième promotion de l’école, la promotion Aimé Césaire, avec les habitants et autorités de la ville de Cotonou.Aux dires d’Alougbine Dine, ce festival reste une vitrine de présentation des stagiaires formés tout en étant une mise en conditions réelles du travail de professionnel qu’ils auront a vivre. C’est ce qui a justifie cette tournée ouest-africaine débutée depuis le mois de septembre 2014 à Badagry au Nigéria.
(Hurcyle Gnonhoué de benincultures)

A un an de la présidentielle de 2016
Les potentiels candidats font le tour des fêtes identitaires
(Ils sont en quête de popularité)
Nous sommes à un an d’une élection très capitale pour les béninois. Il s’agit de la présidentielle de mars 2016. Déjà, les potentiels candidats affûtent les armes. Certains candidats font le tour des fêtes identitaires de certaines régions du Bénin en guise de propagande pour soigner leurs images.
C’est désormais une mode ici en République du Bénin. Il est fréquent de voir de nos jours, des aspirants au poste de Président de la République, sur les fêtes ou festivals que certains ressortissants de certaines localités du Bénin organisent. Même quand on n’est pas de cette région, on fait tout pour s’acheter les tissus réalisés pour la circonstance. Même s’ils ne sont pas invités, ils sont là comme des invités sans carte. Ils espèrent que les caméras de chaines télévision feront un zoom sur eux. Le jour de la grande réjouissance populaire, ils débarquent en fanfarons. Ainsi, ils disent qu’ils réaffirment leur soutien ou leur attachement à telle ou telle région. Mais en réalité, c’est des soutiens à visée électoraliste. Ces candidats sont en pré campagne sans doute. Le dimanche dernier à Dangbo, beaucoup de potentiels candidats à la présidentielle de 2016 ont été aperçus à la grande messe d’action de grâce pour Wémèxwé 2015. On a vu les mêmes à Nikki pour la Gaani 2015, on les reverra à Grand-Popo pour Nonvitcha 2015. Au lieu de mener des actions et réflexions concrètes pour soutenir leurs candidatures, ils préfèrent faire le tour de ces localités qui célèbrent des fêtes qui n’ont autre objectif que d’unir les filles et fils d’une même région. Ces agitations n’aboutiront à rien parce qu’ici, les citoyens aiment souvent voter pour leurs parents, des gens qui sont de leurs villages ou communes. Ces déplacements massifs d’homme politiques à ces endroits ne donnent plus de valeur aux festivités. Il est vrai qu’il doit forcément y avoir dans le rang des invités, des hommes politiques, mais pas ceux qui nourrissent des ambitions présidentielles. Les organisateurs des retrouvailles identitaires au Bénin doivent désormais se méfier de ces gens qui sont en quête de popularité et de soutien pour les élections en perspectives. C’est sûr qu’après la présidentielle de 2016, on ne les verra plus à ces festivals ou fêtes régionales.
Louis Tossavi

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