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Ce que les députés ont dit hier sur la présence militaire du Bénin au Mali
Publié le vendredi 28 juin 2013   |  24 heures au Bénin


Le
© Autre presse par DR
Le gouvernement fait profil bas, les députés s’extériorisent et acceptent les excuses


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Les membres du gouvernement était au Parlement dans la journée d’hier pour répondre à plusieurs orales avec débats. Il s’agit de la communication du Gouvernement au sujet de la participation d’un contingent des forces armées béninoises à la Mission Internationale de Soutien au Mali.Suite à la réponse du gouvernement, voici la réaction des Honorables députés.



DEBATS



Ahossi : « la situation du Mali qui a conduit à y envoyer certains de nos compatriotes est suffisamment garve. Mais entre le délai de la crise et le moment où l’envoi a été fait, il sera souhaitable que le gouvernement informe en amont le parlement. Mais en dehors de cela, quel est effectivement le rôle que jouent les armées africaines au Mali car j’ai écouté que si la France n’aurait pas intervenu, les forces auraient mis ko nos forces armées. Je voudrais également demander si on n’aurait pas pu éviter cela sous la forme actuelle ? Est-ce que ce n’est pas pour plaire à la France que nous nous sommes engagés ?


Raphaël Akotègnon : « S’agissant de l’intervention de notre armée à l’extérieur, il était normal que la représentation nationale soit informée. Entre la date de l’interpellation et la date de la transmission de la correspondance de Boni Yayi ? Avons-nous pensé aux représailles éventuelles de ces djihadistes ? quel est le bilan de ce qui a été fait en terme de participations, de pertes subies,.. Il faut dorénavant informer la représentation nationale avant d’engager nos forces de sécurité



Djibril Débourou : « Même si nous devons déplorer le retard fait parle gouvernement, nous nous devons de saluer le courage du gouvernement d’avoir décidé d’envoyer des troupes. Car le terrorisme peut frapper n’importe qui, n’importe comment et n’importe quand. Si à nos portes, on a les bruits de bottes, il faut saluer la promptitude du gouvernement. en côte d’Ivoire, nous pouvons constater que c’est une guerre fratricide et ce n’est pas le cas au Mali. Si cela arrivait au Bénin, qu’aurions nous fait ? Que devient Kidal car là-bas, il y a une fréquentation sélective et je ne comprends pas la position de la France ? Kidal appartient au Mali et on ne peut pas faire un Etat dans un Etat



Bio Kansi : « Je voudrais remercier le gouvernement. C’est une bonne chose dans la mesure qu’aujourd’hui aucun Etat ne peut diriger tout seul et faire face au terrorisme. Puisque la mission continue, quel est le moral de notre contingent ?



Dagnon : « de la communication, nous avons retenu une unité de police, aucune perte en vue humaine, soit a total de 300 hommes envoyés, mais on ne nous a parlé de femmes. La communication devrait nous parler des difficultés de nos hommes et qu’en fait le
gouvernement.



Gilbert Bagana : « saluer la pro activité du gouvernement. Cette décision est salutaire au-delà de cette question de forme évoquée par le président Idji Kolawolé. Notre position permanente dans la diplomatie africaine et régionale et aussi la position récente de notre pays à la tête de l’UA sans oublier les relations fraternelles entre le Mali et le Bénin. je m’interroge sur les dispositions qui seront prises avec le retrait progressif de la France. J’espère que les dispositions sont entrain d’être prises pour soutenir le Mali après le retrait de la France. Et que le Bénin soit également présent dans ce processus.



Rosine Soglo : « je voudrais simplement dire que le gouvernement
devrait venir en parler à la représentation nationale. En plus, il a la majorité. Car dans un pays démocratique, on ne peut pas engager le pays dans la guerre sans en associer le parlement. L’envoi de troupe, je l’apprécie. Mais attendre que ce soit la France, le colonisateur qui vient à notre secours, c’est honteux. Pendant combien de temps latroupe béninoise sera encore sur le terrain ? Nos troupes y resteront encore longtemps ?



Saguiffa Wakouté : « l’acte du gouvernement d’envoyer un contingent pour aller à la rescousse du peuple frère malien est à saluer. C’était nécessaire. Ce que je condamne c’est le retard, la lenteur avec laquelle les Africains ont réagi. Les dirigeants ont laissé la situation pourrir. Car depuis plus d’un an, on a laissé un peuple souffrir. Et c’est après que la France ait intervenu que les africains ont réagi. Dites nous que c’est effectivement 300 hommes, monsieur le ministre ?



Candide Azannai : « je prends acte de la déclaration du gouvernement devant le parlement. Il a dit qu’il est conscient de la situation et je manifeste mon soutien au Mali et je salue la France. J’aurais souhaité que le gouvernement fasse une déclaration, et q’elle soit transmise à la commission des défenses et qu’on aborde le dossier à huis-clos avec le haut commandement pour voir les contours du dossier.
Nous devons être comme un seul homme, le gouvernement aile rendre visite à nos troupes et remonte leur moral. Dans les conséquences de cette affaire, l’ambassadeur de France Monchau s’est retiré du Bénin à son départ. Dans cette déclaration, il a affirmé que c’est la gestion de cette affaire qui a fait partir.je veux savoir les raisons du retrait de l’ambassadeur Monchau ?



Soulé Sabi Moussa : « Je remercie le gouvernement pour cette communication. Je regrette l’absence du député Idji. Par rapport à
notre constitution, je voudrais savoir les dispositions qui soutenaient l’interpellation. Est-ce que notre contingent peut bénéficier aussi de l’appui des Nations Unies et c’est pour quand ?





Propos recueillis par nIcaise Azomahou

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