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72h de grève annoncée au Syntrasaa : Les travailleurs partent divisés sur les revendications
Publié le mardi 5 fevrier 2013   |  La Presse du Jour




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La grève de soixante-douze (72) heures décidée par le Syndicat national des travailleurs des services d’assistance aéroportuaire (Syntrasaa), à compter de ce mardi à zéro (00) heure, n’est pas du goût de tous les travailleurs de l’entreprise. Réunis hier sur une aire improvisée dans l’espace aéroportuaire, les dissidents ont dénoncé la manipulation dont ils font l’objet, marquant ainsi leur désolidarisation de ce débrayage qui, selon eux, va contre leurs propres intérêts.

Le mot d’ordre de débrayage annoncé dès ce mardi par les travailleurs du Syntrasaa ne sera certainement pas suivi par l’ensemble des syndiqués. C’est en tout cas l’impression qui se dégage du conciliabule tenu hier par certains travailleurs qui ne se reconnaissent pas dans cette logique de grève. Pour plusieurs raisons d’ailleurs. La première, ils ne comprennent pas pourquoi la motion de grève signée de leur secrétaire général exige l’annulation de la prolongation de cinq (05) ans de la licence d’assistance en escale, un contrat de concession qui leur accorde encore le droit de travailler. « Comment peut-on être sur un arbre et vouloir scier le tronc ? », se sont indignés les travailleurs dissidents du mouvement de grève. Pour eux, tout porte à croire qu’il se trame de vils desseins contre leur vie professionnelle, encore que soutiennent-ils, cette revendication n’a pas été unanimement acceptée par tous dès le départ. Parlant ensuite du paiement du salaire conformément au contrat du Comité de gestion des activités d’assistance en escale des avions (Cogaa) et des arriérés correspondants, la majorité des travailleurs affiliés au syndicat ont reconnu hier, qu’il s’agit d’une situation qui ne saurait aboutir, vu que même le ministère de tutelle les aurait déboutés sur la question. En réalité, ont reconnu certains, l’Etat béninois, en liquidant le Cogaa, ancienne structure étatique de gestion des aéroports, a procédé au licenciement de tous les employés et au règlement de tous les droits réglementaires aux travailleurs concernés. Pour les dissidents enfin, on ne peut parler de recrutements irréguliers dés lors qu’il s’agit d’une société privée de droit béninois. Pour eux, il faut bien qu’ils se gardent de faire l’amalgame en distinguant une entreprise de droit privé à une société d’économie mixte ou à une société d’Etat. Dans ce cas, a d’ailleurs reconnu le groupe des dissidents hier, seule la direction générale, avec l’avis du Conseil d’administration, peut décider selon les besoins et les moyens de l’entreprise de recruter des agents qu’elle juge utiles.

Junior Fatongninougbo

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